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Archive for novembre 2007

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Comment parler face à un public?

 

1/ Votre préparation:

 

  • N’apprenez jamais votre texte par coeur, c’est le sommeil assuré pour vos auditeurs. Une exception est possible pour l’introduction et la conclusion, qui doivent être très précises et explicites.

    De la même manière, essayez de ne pas lire vos notes, elles ne sont là que pour vous guider.

    Le but est ici de ne jamais rompre le contact visuel avec vos auditeurs, et de toujours les regarder dans les yeux quand vous parlez.

  • Intégrez totalement votre sujet, en y réfléchissant si possible longtemps à l’avance.

    Parlez de votre sujet à votre famille et vos amis. Les phrases elles, suivront.

 

2/ Votre discours:

 

  • Limitez votre sujet, pour que l’essentiel soit dit et que votre but soit atteint avant la fin du temps imparti.

    Ne ratez pas votre objectif: votre auditoire, et non pas vous faire plaisir et impressionner.

  • Utilisez au maximum les illustrations et les exemples.

    De la même manière, utilisez des mots et des expressions imagées, courtes, frappantes, comme si vous décriviez des scènes de film.

  • Racontez une histoire. Humanisez votre discours.

    Utilisez des exemples avec des humains (en priorité vous), qui ont chacun un nom propre ou un prénom (inventez le si nécessaire).

    Utilisez aussi les détails (où, quand, comment, pourquoi) et les dialogues dans vos exemples (« Et c’est pas plus tard que ce matin que Monsieur Martin a ouvert la porte de mon bureau en hurlant: “Vous croyez que je vais rester dans une entreprise aussi mal foutue que la vôtre?” Vous savez, je ne savais pas trop quoi dire, je me sentait très mal à l’aise… »)

  • Soyez convaincu de ce que vous dites, et vous serez convainquant.

    Et si vous ne l’êtes pas vraiment parce qu’il s’agit d’un sujet qui vous a été imposé, faites semblant.

  • Créez une véritable relation avec votre auditoire.

    Ce sont des humains qui vous écoutent, avec des désirs, des rêves et des projets. Utilisez donc des exemples qui les touchent, qui leur parlent et qui peuvent leur servir pour maintenant ou plus tard.

    Soyez courtois et modeste (les gens en général ne supporte pas que l’on se prenne pour un professeur plus intelligent qu’eux, ils vous le feraient payer très cher).

 

3/ La forme de votre discours:

 

  • Commencez par intriguer, intéresser, surprendre votre auditoire. Et ce, dés la première phrase. Il faut que ce soit de préférence court.

    Les amorces les plus pratiques sont: les questions qui les rendront curieux et les feront réfléchir, les phrases “chocs” utilisant des données très étonnantes mais rendues concrètes pour le public, ou encore mieux, les anecdotes.

  • Utilisez des arguments peu nombreux, mais prouvés ou illustrés (images, anecdotes, statistiques “humanisées” etc.).

    Il faut de préférence que les arguments et les exemples se suivent logiquement, pour amener à votre conclusion, qui s’imposera alors d’elle-même.

  • La conclusion. Il ne faut en aucun cas la rater.

    Pour cela, commencez par résumer votre parcours logique en quelques phrases (« Premièrement nous avons vu, avec l’exemple de Mr Martin, que… Deuxièmement que… Et enfin que… »)

    Après votre résumé, incitez à l’action, dites ce qu’il faut faire ou avoir toujours en tête. Donnez-leur une action précise: « téléphonez, écrivez, signez la pétition, achetez, vendez, donnez, soutenez moi pour ce projet en en parlant à vos supérieur, utilisez la stratégie systémique pour vos besoins (un peu de pub personnelle) etc. »

    Il faut que les gens soient convaincus, et que ce soit facile à faire (facilitez leur démarche).

Cliquez ici pour lire l’article complet: Comment parler en public

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Comment créer de la motivation pour un travail ou une action quelconque?

 

La méthode:

  1. Voyez si la manière de procéder est une des plus pratiques que vous connaissez, ou que vous pourrez connaître (n’oubliez pas, chercher une autre solution plus simple pendant 5 ans n’est pas une solution plus simple justement).

  2. Voyez ce que cela peut vous apporter qui vous plaît: du succès, de l’aisance, des relations, de la confiance en soi etc.

  3. Imaginez le résultats que vous voulez atteindre avec une scène bien vivante: en couleur, avec des sons, des odeurs et des sensations. Avec vous en train de vivre cette scène de l’intérieur (vous êtes dans votre corps, et vous ressentez le plaisir de vivre cette scène).

  4. Associez cette scène avec la démarche que vous devez entreprendre pour vous améliorer. Tout en sachant que vous obtiendrez le résultat imaginé dans le point précédent en faisant le travail nécessaire.

Illustration:

Par exemple si vous voulez mieux communiquer avec les autres, vous avez imaginé une scène où on vous aime et on cherche votre compagnie, car vous savez vous faire apprécier. Cette scène est bien réelle et beaucoup de personnes sont à vos côtés et vous aiment profondément. Et ils vous le disent!

Vous associez alors cette scène avec l’image de vous en train de travailler votre manière de communiquer, de lire des livres sur le sujet, de poser des questions, de vous entraîner dans des cas réels avec des inconnus, ou avec des connaissances avec qui vous aimeriez avoir plus d’affinité etc. Votre motivation sera là, car vous savez que ce travail personnel amènera à la scène que vous avez imaginé.

Cliquez ici pour lire l’article complet: Comment se motiver

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Comment être agréable avec une nouvelle rencontre, et faire une bonne première impression? Comment obtenir des renseignements d’un étranger pour avoir une conversation qui l’intéresse vivement? C’est tout l’art de créer une nouvelle relation.

En fait, il est relativement facile d’obtenir des informations pertinentes sur quelqu’un que vous venez de rencontrer. Cela peut être tout simplement son nom, sa situation personnelle et ses centres d’intérêts etc.

Lorsqu’on les leur demande habilement, les gens sont plutôt contents de vous donner ces informations.

Retenez bien ces règles simples:

  • Si vous donnez des informations personnelles, la personne vous en donnera en retour (si vous donnez votre prénom, elle vous donnera le sien très certainement juste derrière).

  • Les gens répondent très souvent à une première question qui concerne le contexte immédiat (les transports, le temps, les bureaux, les décors d’une rue ou d’une pièce etc.). De préférence, faites en sorte que votre remarque ou votre constatation soit positive et agréable, et évitez au maximum les sujets politiques ou polémiques dès la première conversation.

  • Posez des question ouvertes (où on peut répondre autre chose que « oui » ou « non », et commençant en général par « Pourquoi » ou « Comment »), la personne pourra donner plus d’informations et sera plus libre dans son expression.

  • Les gens aiment parler de ce qui les intéresse, souvent d’eux ou de leurs centres d’intérêts. Apprenez à rebondir sur les informations que vous donne votre interlocuteur au lieu de vous fixer sur un sujet. Car les gens à qui vous parlez vont automatiquement s’étendre, souvent de manière indirecte, sur ce qui les touche et les préoccupe.

Exemple:

Alexandre attends le bus à 12h pour aller rejoindre un ami en ville pendant sa pause déjeuner. Une jeune femme est assise sur le banc de l’arrêt de bus. Il décide d’aller lui parler.

« – Bonjour, (léger sourire, non exagéré) savez-vous si le numéro 15 est passé récemment? (ouverture sur le contexte immédiat du bus)

– Euh, non je ne l’ai pas vu pour l’instant.

– Ouf, tant mieux. Cela ne vous dérange pas si je m’assois ici?

– Non je vous en prie, dit-elle doucement en se poussant légèrement sur le côté.

– C’est la première fois que je vous vois ici, dit-il, mais il est vrai que je prends les transports toujours à la même heure (léger sourire). Puis-je vous demander ce que vous faites dans ce coin? (généralité sur le contexte + question ouverte).

– C’est mon premier jour ici, dit-elle, je commence à travailler dans l’agence de marketing qui est ici, et je vais en ville pour prendre mes repères et manger un morceau. Mais je ne connaîs pas grand chose ici.

– Je vais aussi déjeuner en ville. Nous pouvons y aller ensemble si vous acceptez, nous rejoindrons un bon ami à moi et nous vous montrerons avec plaisir les meilleurs endroits pour aller manger un morceau, et les coins importants de la ville. C’est toujours plus pratique d’avoir quelques repères quand on vient d’arriver quelque part. (rebondir sur les préoccupations de la personne + reprise des propres mots de l’interlocuteur).

– Euh… eh bien… Merci c’est gentil à vous, j’accepte volontiers! C’est vrai que cela me rendra bien service.

– Je m’appelle Alexandre, Alexandre Delivré. (donner son nom et prénom pour que l’autre se présente à son tour, et tendre la main avec un sourire sincère et en regardant la personne dans les yeux).

– Moi c’est Émilie, Émilie Durand.

– Je suis vraiment enchanté de vous rencontrer Émilie (regardant la personne dans les yeux et avec le sourire). Je travaille également ici, en tant que consultant, et je trouve que dans ce coin ils sont en général très heu… froids. Je vous avoue que j’étais assez surpris à mes débuts. Comment s’est passé votre première matinée de travail Émilie? (rebondir sur l’autre sujet important donné par l’interlocuteur: son premier jour de travail).

[…] Etc.

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Aide

Comment traiter une demande d’aide? Personnellement, vous vous y prenez de quelle façon quand quelqu’un vous demande conseil?

Tout les jours, c’est mon travail. Tout consultant, coach, thérapeute, ou professionnel prodiguant des conseils doit faire face à cette situation, quotidiennement. De même, dans votre vie privée, si une ou un ami vous demande de l’écouter et de l’aider, vous faites le même travail.

Voici, en résumé, comment analyser et répondre à une demande d’aide.

1/ Les différents types de demandes

Il y a, pour simplifier grandement, 3 types principaux de demande d’aide.

  1. La demande avec solution fixée.

    C’est la pire des demandes d’aide et de conseil. Car la personne qui fait appel à vous a déjà identifié son problème et a déjà trouvé « sa » solution. Elle vous demande tout simplement de la conforter dans son choix, ou de trouver un moyen pour mettre en place sa solution déjà toute trouvée.

    Si vous identifiez ce type de demande, soyez quoi qu’il arrive sur vos gardes et extrêmement prudents. En effet, non seulement la personne demandeuse a peut être mal identifié le problème, mais en plus sa solution est peut être inadaptée voir contre-productive.

    Le soucis, c’est que la personne en question, le « nez dans le guidon », va s’accrocher 9 fois sur 10 à sa méthode et à sa solution, quitte à vous envoyer balader gentiment.

    Il ne faut alors pas hésiter, adoptez une « position basse » comme on dit dans le jargon de la thérapie brève, ce qui signifie ne pas se montrer trop expert, et faire passer son avis de la manière suivante:

    « Je ne sais pas ce que vous en pensez mais peut-être que la solution suivante ou une variante vous apporterait plus d’avantages… » ou « J’aurais peut-être une autre solution très efficace… mais je ne crois pas qu’elle vous intéressera car elle est un peu subtile. » (Sa curiosité sera éveillée et c’est la personne qui demandera la solution, et non pas vous qui lui imposez).

    Si cela ne marche pas, il y a la méthode choc à la manière du grand thérapeute Milton Erickson. Provoquez la résistance de la personne demandeuse, mais à votre avantage:

    « De toute façon je connais bien votre genre de personnalité, elle a tendance à s’accrocher à sa solution même si ça peut la mener à la catastrophe, et je suis certain que vous appartenez à cette catégorie. Vous n’accepterez donc pas de m’écouter. » A utiliser en dernier recours.

  2. La demande avec problème fixé.

    Cette situation est moins délicate que la première, car c’est vous qui proposerez la solution adaptée. Sauf que dans ce cas là, la personne a identifié un « problème » a résoudre, dans le sens d’obstacle à détruire. Or, un problème, une fois résolu, amène à un résultat concret. Et c’est ce résultat que veut atteindre le demandeur.

    Et le soucis, c’est qu’une fois résolu le problème du demandeur, il n’est pas certain qu’il arrive à ce résultat attendu.

    Votre rôle est donc d’identifier aussi précisément que possible l’objectif final de votre interlocuteur. Ce qui vous permettra d’étudier précisément de quelle manière on peut l’atteindre et de lui donner la solution adaptée.

    Exemples de problème mal évalué: Une personne va chercher quoi acheter comme objet voyant (montre chère, nouvelle voiture…) afin que l’on remarque sa présence et qu’on l’apprécie pour ses qualités. Une autre personne va chercher à avoir le plus possible de qualifications pour impressionner ses collègues de travail et se faire enfin accepter par eux. Une autre personne encore va vouloir être derrière son enfant le plus souvent possible pour qu’il travaille plus spontanément etc.

    Parfois, l’objectif réel du demandeur est caché car difficilement avouable ( « Je veux que mon compagnon ou ma compagne m’aime plus », « Je veux que mon entreprise rapporte beaucoup plus d’argent » etc. ). Donc la personne en question contournera l’objectif réel par l’évocation d’un problème plus indirect ( « Je veux arrêter de me sentir inférieure dans ma famille », « Je veux que ma campagne de publicité soit plus efficace » etc. ).

    Votre véritable travail de détective commence ici. Il vous faudra: de la curiosité, de la réflexion, du tact et un bon sens de la communication!

  3. La demande avec objectif.

    Le meilleur des cas (et aussi, de loin, le plus rare). Le demandeur a un objectif: « Je veux que ma fille travaille avec autonomie et réussisse à apprendre tous ses nouveau cours », « Je veux que mon salaire soit augmenté de 5% », « Je veux que mes collègues de travail soutiennent mon projet ». Et vous avez toute la liberté de le conseiller pour y arriver, éviter les obstacles et vous servir des processus existants (la stratégie systémique est utilisée à son plein potentiel dans cette situation).

2/ Comment faire lorsque la relation avec le demandeur est importante?

Si la personne qui vous consulte est un client ou une cliente, vous êtes en quelque sorte lié à lui ou elle par l’aspect financier. Vous ne pouvez pas vous permettre d’envoyer sur les roses 90% des gens qui font appel à vous, sous prétexte qu’ils ont une solution à laquelle ils s’accrochent à tout prix et que ne vous ne pouvez rien faire dans ces conditions. Ce n’est pas viable, et surtout ce n’est pas éthique (ou déontologique, si c’est votre métier). Il n’est pas éthique d’accepter toutes les exigences d’un client mal avisé, et il n’est pas éthique non plus de ne pas tout tenter lorsque vous savez ou pressentez que la personne va droit dans le mur, à cause de ses présupposés.

De même, si c’est un proche qui vous demande de l’aide, vous pouvez vous sentir mal à l’aise pour donner un avis objectif, sachant que votre relation est peut être en jeu. Vous ne voulez pas vexer, vous ne voulez pas que l’autre parte etc.

Dans ce genre de situation, le plus simple est de dire ce que l’on ressent (malaise, inquiétude etc.) à la personne concernée, et de donner son conseil, en précisant bien qu’il s’agit de votre avis et pourquoi vous pensez cela (vos arguments). Enfin dites à la personne qu’elle est libre de prendre la décision qui lui paraît la meilleure pour elle et pour les autres (dire à une personne qu’elle est libre d’effectuer quoi que ce soit lui permet de s’attribuer la décision).

A partir de maintenant, vous êtes capables de mieux analyser et gérer une demande de conseil.

Que les personnes qui vous côtoient profitent au mieux de votre aide!

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Je vous souhaite la bienvenue,

Pour celles et ceux qui viennent de mon ancien compte, sur la plateforme de google (blogger), je suis très heureux de vous accueillir sur mon nouveau blog. Vous y retrouverez tous mes articles précédents, et bien d’autres!

Pour celles et ceux qui me découvrent, je vous accueille de bon coeur. Et j’espère sincèrement que mes articles sur la réussite personnelle et professionnelle vous intéresseront!

La stratégie systémique revient dans une nouvelle forme, pour le confort de tous.

Bonne lecture et bon apprentissage à vous.

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Bonjour à toutes et à tous!

Vous avez une expérience à faire partager? Vous avez un exemple dans votre vie personnelle ou professionnelle que vous aimeriez raconter et qui pourrait aider tous les lecteurs de ce blog?

N’hésitez pas à exposer une expérience personnelle ou professionnelle qui vous a beaucoup appris, et qui sera une leçon intéressante pour des centaines de personnes.

Pour cela, cliquez sur le lien « commentaires » à la fin de ce texte, et écrivez une de vos expériences, en la racontant de manière vivante (et en écrivant comme si vous faisiez un court article, si vous le voulez bien; je dois vous demander cela pour que tout le monde puisse la lire dans des conditions les plus agréables que possible).

Les sujets peuvent porter sur la communication, la psychologie, les comportements humains, les relations, votre réussite personnelle et professionnelle, vos méthodes etc. Si ça vous sert à vous, cela servira à beaucoup d’autres!

Merci beaucoup à vous tous! Bonne rédaction et bonne lecture!

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Comment motiver ses collaborateurs et agir en leader? Comment redonner de la force à son entourage? Comment communiquer avec ses amis ou dans un couple afin de construire des relations saines et pleines de confiance?
Tous ces points reposent sur une même dynamique des relations humaines.

Car dans une société, rien ne se construit en travaillant seul
.

La relation et les échanges réciproques sont indispensables. C’est ce que l’on appelle un système, un système qui ne peut survivre que si la dynamique entre ses composants (nous) est forte.

Ces échanges font que nous sommes plus fort individuellement, et que notre travail est plus efficace (dans la vie professionnelle et également personnelle). Alors comment construire cette relation saine et constructive?

  • Identifiez vos objectifs à vous. C’est la première chose à faire. Que voulez-vous? Pouvez-vous y arriver plus facilement en demandant moins de participation et d’aide de la part de votre entourage? Ce sera rare, mais si c’est le cas n’hésitez pas à tout faire seul, c’est la meilleure chose à faire. Une relation n’est jamais simple à gérer, car il n’y aura pas que vous et vos désirs, il y aura les leurs…

  • Restez toujours concentré sur votre ligne directrice. Cela vous permettra d’être toujours souple dans vos relations tout en vous dirigeant continuellement vers votre but. Cela vous permettra de toujours garder votre avenir entre vos mains, et en même temps trouver des solutions efficaces pour aider votre entourage à agir.

  • Trouvez ensuite les désirs de votre entourage. Déjà qu’identifier ses propres désirs n’est pas simple, alors pour les autres c’est encore pire. Je ne vous le cache pas c’est de très loin l’étape la plus délicate à effectuer. Si vous y arrivez, vous avez fait 99% du travail, félicitation. Pour vous aider à trouver le point de vue de l’autre et ses désirs, ce qui intéresse les gens en général c’est: le succès, l’admiration, le respect, la notoriété, les relations sociales, l’amour, la famille, et les plaisirs physiques divers. En fait, si vous observez bien les gens, tout tourne autour de juste ceci: être entouré, être bien et protégé, pouvoir découvrir des nouvelles choses et être confiant dans l’avenir. Donc il faut également apprendre à bien écouter son entourage, savoir décoder leur objectifs. A vous de jouer.

  • Révélez à la conscience de votre entourage en quoi il peuvent vous aider et du même coup atteindre leurs propres objectifs. Mâchez leur tout le travail d’imagination. Ce sera plus simple pour eux et du coup plus simple pour vous. Vous voulez qu’un projet soit accepté afin de transformer la dynamique de votre entreprise? Trouvez en quoi ce sera intéressant pour vos collaborateurs, et dites-leur. Aussi par exemple, dans une relation de couple, vous signifiez toujours directement ou indirectement à quel point il est intéressant pour votre compagne ou compagnon de rester avec vous. Vous cherchez ce qu’elle ou il peut vouloir et désirer et vous lui montrez qu’avec vous, c’est possible (une personne qui se moque des désirs de l’autre ne fait pas long feu). Aussi rappellez-vous que quand vous parlez des bénéfices que quelqu’un peut retirer d’une action, il vaut mieux utiliser des termes positifs et actifs, ce qui stimule l’imagination et la vue d’un objectif concret (« Vous serez plus détendus après vos heures de bureau »; « Vous serez admiré par toute notre région pour cette initiative » etc.) Et surtout, dites-leur comment ils peuvent procéder exactement, en prenant soin de les amener à cette conclusion petit à petit dans la conversation (le mieux étant qu’ils devinent le moyen d’agir par eux-même, avec vous pour les guider, car cela réduit les résistances et leur donne plus d’esprit d’autonomie).

  • Soyez vous-même enthousiaste. La motivation est communicative. Les humains sont de grands imitateurs (rappellez-vous quand une foule s’est attroupée devant quelque chose, cela n’a pas éveillé votre curiosité?), et si ça intéresse quelqu’un (vous) et qu’il le montre, vous avez de fortes chances de transmettre votre intérêt.

  • Manifestez de l’intérêt pour votre entourage. Vous êtes bien présent et vous voulez continuer la relation, pour construire quelque chose de grand et d’important. Faites savoir que vous êtes et serez toujours là, et surtout montrez-le. Manifester son intérêt peut se limiter à un simple coup de fil chaleureux (« Salut Pierre, comment tu vas aujourd’hui? Et le match de ton fils alors? »). Cette étape souligne bien à tout le monde qu’il y a une relation et des échanges: une véritable équipe.

  • Mettez en valeur, félicitez, récompensez. Ces actions poussent les gens à se dépasser. « -Alexandre, je n’y arriverai jamais, je n’en suis pas capable ». « -Tu sais Pierre, je te connais depuis un petit moment, et je sais que tu vas y arriver, pour l’instant tu n’as juste pas trouvé comment faire ». C’est tout bête mais ça a un effet considérable. Pour les récompense, je ne pense pas à l’argent ou à tout autre objet matériel, préférez le respect et l’admiration exprimée par oral, ou mieux, par écrit.

  • Admettez rapidement vos erreurs et freinez aux maximum vos critiques. Pensez à être constructif, c’est votre priorité, vous le faites pour eux et également pour vous. « Catherine tu n’as pas fait le travail que je t’avais demandé, mais peut-être que tu étais débordée hier. Je sais que tu es soucieuse de ton travail et de te perfectionner, et que tu fera de ton mieux pour que tout soit fini à temps. Je compte sur toi Catherine et je suis convaincu que t’y arrivera. Si tu as besoin de quelque chose demande le moi sans hésiter ».

Je vais ajouter un mot sur la gestion du stress.
Une relation est synonyme d’incertitude sur les actions de l’autre et donc de stress personnel. C’est normal.
Vous pouvez gérer au mieux vos émotions en vous disant qu’un peu de stress est stimulant pour les idées, mais que la vraie panique vous fera faire n’importe quoi sans avoir aucune stratégie d’action.
Dites-vous bien que l’incertitude est inévitable et que si il faut corriger une trajectoire, tout reposera sur le plus apte à prendre des décision. Il vaut alors mieux que se soit vous.
Imaginez-vous en train de trouver à chaque fois des solutions en ayant tout votre potentiel et tout votre esprit. Pour aller vers un but, il faut le viser et être positif.
Sinon vous êtes fichu. Et votre esprit doit savoir ça à chaque instant.

 

Maintenant, vous arriverez à motiver votre entourage et à construire vos projets. Vous allez y arrivez car vous avez une méthode, et que vous vous exercerez à réussir et à stimuler les autres.

Et vos désirs et ceux de votre entourage deviendront une réalité.

 

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Quand vous rencontrez quelqu’un, il ne lui lui faut que quelques secondes pour se faire une première impression.
D’ailleurs c’est souvent un processus inconscient. Vous pouvez vous arranger pour qu’elle soit la meilleure possible. Cela pourra vous être utile pour vous faire de nouveaux amis, de nouvelles relations, et aussi pour plaire à de nouveaux clients.
Je vais être bref sur ces attitudes de premier contact, mais il ne faut pas négliger ces étapes, elles sont très importantes pour asseoir votre charisme. Sans lui donner plus d’importance que de raison, il faut savoir que toute la suite de votre relation s’appuiera sur cette première impression, surtout si cette première prise de contact est brève (en « coup de vent » comme on dit).
  • Votre prestance. Il est préférable d’avoir le corps « ouvert », avoir les bras le long de votre corps, les poings non serrés, et non pas les bras croisés ou derrière le dos ou encore devant votre corps. De plus, il est important de se tenir bien droit lorsqu’on rencontre quelqu’un: la tête droite, le buste droit, les jambes bien appuyées. Ne pas paraître coincé, mais droit, sûr de soi et à l’aise avec toute nouvelle rencontre.  Et aussi, s’il ne fait pas moins 4 degrés dehors, déboutonnez légèrement votre veste ou votre manteau pour mieux vous exposer à l’autre. L’impact inconscient de cette manière de se tenir sur la personne d’en face est beaucoup plus important qu’on ne le pense.
  • Votre regard. Il faut que vous établissiez un contact visuel le plus rapidement possible. Soyez le premier ou la première à établir ce contact, en regardant cette nouvelle connaissance droit dans les yeux. Si, comme beaucoup, vous n’arrivez pas à soutenir un regard, regardez à la racine de son nez, personne ne verra la différence (sauf vous) et l’impact sera tout aussi positif. Vous pouvez vous entraîner en cherchant la couleur des yeux de chaque personne que vous rencontrez, ou que vous voyez à la télévision ou dans un magasine.
  • Votre sourire. Il doit être associé à votre regard. Vous devez être souriant et rayonner vers votre nouveau contact. Bien sûr vous n’êtes pas obligé d’en faire trop, un petit sourire sincère fait toujours plaisir à celui qui le reçoit (imaginez à chaque fois que votre nouvelle rencontre va vous apporter des tas de choses enrichissantes, et vous deviendrez radieux(se) automatiquement).
  • Votre présentation. Essayez de toujours utiliser une tonalité agréable et attentionnée pour dire bonjour, bonsoir ou encore salut. Vous pouvez vous présenter juste derrière: « Bonjour Madame, je m’appelle Alexandre Delivré ». Votre voix doit être claire, profonde et surtout ar-ti-cu-lée. Pensez bien à faire sortir le son de votre voix avec le ventre, et non pas avec « l’air de la poitrine » comme on a tendance à le faire habituellement (et encore plus lorsque l’on est stressé). Tendez la main à votre interlocuteur dans le même temps. Votre poignée de main doit être à la fois ferme, respectueuse, tout en ressentant une réelle bonne humeur. Une poignée de main pleine de bonne humeur ne veut pas dire grand chose je vous l’accorde, mais l’image est parlante et je pense que vous m’avez compris. Si vous ne pouvez pas serrer la main à la personne, faites votre présentation comme si vous lui serriez la main en pensée, inconsciemment vous serez plus proche d’elle. Ensuite, si la personne vous donne son nom, répétez-le dans votre deuxième phrase: « Enchanté! Je suis ravi de vous rencontrer Annie ». Ensuite, n’hésitez pas à répéter son nom dans vos paroles qui suivront (sans trop en faire, il faut que ça ai l’air naturel!). Car vous ne pouvez pas imaginer à quel point les gens aiment que l’on prononce leur prénom et leur nom (correctement bien sûr). De plus, cela vous permettra de mieux le retenir et de l’associer à son visage, ce qui ne peut qu’être bon pour vous dans la suite de vos échanges.

N’oubliez pas que toutes ces étapes se font en même temps, et que vous devez prendre les devants dans cette prise de contact.

Si ces méthodes vous intéressent et que vous pensez qu’elles vous serviront, n’hésitez pas à vous entraîner avec des proches. Ces attitudes sont souvent enseignées par des conseillers en communication et en image aux Etats-Unis, notamment ceux qui se sont inspirés des méthodes de Milton Erickson.

Vous pouvez faire à chaque fois une très bonne première impression rien qu’en changeant légèrement votre attitude, alors profitez-en dès aujourd’hui!

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« Nos doutes sont des traîtres,
Et nous privent de ce que nous pourrions souvent gagner de bon,
Parce que nous avons peur d’essayer » (Shakespeare)

« Le bon bois ne pousse pas dans la facilité ; plus le vent souffle fort, plus l’arbre est robuste » (Willard Marriott)

« Ne cherchez pas la faute, cherchez le remède » (Henry Ford)

« Ils peuvent parce qu’ils croient pouvoir » (Virgile)

« Il y a dans la vie quelque chose de curieux : quand on refuse tout le reste, on obtient souvent ce que l’existence à de meilleur à donner » (Somerset Maugham)

« Il n’y a qu’une seule réussite : arriver à vivre sa vie comme on l’entend » (Chrisopher Morley)

« Là où il n’y a pas de vision, les gens périssent » (Proverbes 29-18. La Bible)

« Tu peux rester immobile dans le courant d’une rivière, mais pas dans le monde des hommes » (Proverbe Japonais)

« Si tu fais ce que tu as toujours fait, tu obtiendras ce que tu as toujours obtenu » (Anonyme)

« Si un homme n’a pas découvert ce pour quoi il serait prêt à mourir, il n’est pas fait pour vivre » (Martin Luther King)

N’hésitez pas à donner les citations que vous aimez!

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Comment arriver à se motiver, à se lancer dans une action avec entrain?

Il est parfois difficile de trouver l’énergie nécessaire pour effectuer un travail ou une action quelconque. Il existe une méthode permettant d’augmenter sa motivation, en très peu de temps et dans tous les contextes.

Cette méthode je vais vous la donner ici.

Notre comportement: un héritage de nos ancêtres

Tout d’abord, je veux vous préciser un détail important sur notre comportement, car cette connaissance permet de mieux comprendre notre tendance à être démotivé par certaines actions.

Les êtres vivants sont des économes d’énergie, dans tous les cas. Ce qui n’est pas nécessaire, le vivant ne le fait pas. Certains d’entre vous auront peut-être des contres-exemples en tête, mais d’une manière générale, les espèces qui ont survécues et qui survivent sont celles qui sont les moins gourmandes en énergie.

L’espèce humaine n’échappe pas à la règle. Les premiers Hommes, nos ancêtres à tous donc, étaient de profond paresseux. Dans le sens où ils n’entreprenaient pas des actions totalement inutiles.
Si un humain savait qu’il pouvait trouver du gibier à chasser derrière la colline en partant de sa grotte, alors il s’y rendra par le chemin le plus court.
Il ne s’amusera pas à prendre un gigantesque détour qui passe par la forêt, descend dans la rivière puis revient en arrière, pour ensuite faire le tour de la colline deux fois et enfin arriver sur le lieu de la nourriture.
Non. Les humains sont économes et ils prennent le chemin le plus direct et facile, car c’est le minimum nécessaire à entreprendre pour atteindre son but.

Et c’est dans ce contextes d’économie que notre cerveau joue un rôle primordial. Il fait des simulations, en étudiant l’ensemble des possibilités pour atteindre un but, et choisi la solution la moins coûteuse. Et c’est là que la sensation de motivation apparaît: quand on sait que le bénéfice est grand (objectif, but) pour un investissement et un effort minimal (chemin, moyen pour y arriver).

La méthode

Et c’est avec cette connaissance que vous pouvez agir sur vos pensées et votre façon de vous motiver.

Si vous devez effectuer un travail plutôt pénible, et que vous n’êtes absolument pas motivé pour le faire, essayez ceci:

  • Analysez rapidement l’ensemble des moyens pour obtenir le même résultat mais avec moins d’efforts. Si vous en trouvez un, mettez le en pratique, votre motivation sera bien présente. Mais le plus souvent il n’y en a pas. Le but est de savoir qu’il n’y a pas de moyens d’échapper facilement au problème. Et votre cerveau le saura.

  • Voyez tout ce que votre travail peut vous apporter, même de manière très indirecte. Vous connaissez mieux que personne ce qui vous plaît: que les gens vous félicitent, avoir des connaissances et une expérience uniques, un défi important à relever etc. Imaginez comment ce travail vous apportera ces éléments gratifiants pour vous.

  • Maintenant imaginez bien la scène une fois le travail terminé: vous obtenez des félicitations de personnes que vous respectez par exemple. Cette scène doit être vivante, avec des images en couleur, des sons, des odeurs et des sensations intérieures de plaisir.

  • Enfin, imaginez vous en train d’effectuer votre travail, et d’obtenir le résultat décrit dans le point précédent. C’est l’association de l’action et du résultat motivant. Pour votre cerveau, l’action que vous allez effectuer vaut le coup, puisqu’elle est la plus simple que l’on puisse trouver sans réfléchir 10 années d’affilées, et qu’elle permet d’obtenir un résultat plutôt gratifiant. Votre motivation sera normalement de plus en plus grande.

Ces points vous aideront à effectuer un travail peu motivant au premier abord.

De la même manière, si vous désirez vous améliorer dans un domaine (au point de vue caractère, compétences personnelles etc.), effectuez la même méthode pour vous motiver à passer à l’acte.

  • Voyez si la manière de procéder est une des plus pratiques que vous connaissez, ou que vous pourrez connaître (n’oubliez pas, chercher une autre solution plus simple pendant 5 ans n’est pas une solution plus simple justement).

  • Voyez ce que cela peut vous apporter qui vous plaît: du succès, de l’aisance, des relations, de la confiance en soi etc.

  • Imaginez le résultats que vous voulez atteindre avec une scène bien vivante: en couleur, avec des sons, des odeurs et des sensations. Avec vous en train de vivre cette scène de l’intérieur (vous êtes dans votre corps, et vous ressentez le plaisir de vivre cette scène).

  • Associez cette scène avec la démarche que vous devez entreprendre pour vous améliorer, en sachant que vous obtiendrez le résultat imaginé dans le point précédent en faisant le travail nécessaire.

Par exemple si vous voulez mieux communiquer avec les autres, vous avez imaginé une scène où on vous aime et on cherche votre compagnie, car vous savez vous faire apprécier. Cette scène est bien réelle et beaucoup de personnes sont à vos côtés et vous aiment profondément. Et ils vous le disent! Vous associez alors cette scène avec l’image de vous en train de travailler votre manière de communiquer, de lire des livres sur le sujet, de poser des questions, de vous entraîner dans des cas réels avec des inconnus, ou avec des connaissances avec qui vous aimeriez avoir plus d’affinité etc. Votre motivation sera là, car vous savez que ce travail personnel amènera à la scène que vous avez imaginé.

Si vous aboutissez à des échecs dans votre travail personnel, refaites toute la méthode précédente en vous disant que cet échec vous à appris à vous rapprocher encore plus de la scène motivante que vous vous êtes imaginé. Voyez vous en train de vous corriger, et d’atteindre votre objectif en vous remettant à l’oeuvre dés maintenant.

De la même manière si le temps vous paraît long car les résultats se font attendre, refaites toute la méthode de motivation pour redonner du concret à votre travail personnel.

Conclusion

Notre cerveau marche à la carotte et est plutôt paresseux, ne l’oubliez pas. De manière systémique, c’est votre environnement mental qui doit être modifié avec stratégie, et alors vous pourrez transformer le réalité qui vous entoure.

En « vous parlant à vous même » de cette manière et en vous représentant concrètement les choses, vous pouvez vous motiver quasiment à volonté.

Bonne réussite à vous tous!

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