Que votre fille ou votre fils soit à l’école primaire, au collège ou au lycée, il peut arriver qu’elle ou il soit peu motivé par le travail, soit démotivé par l’école et ce qu’il y apprend.
J’aborderai ici quelques principes de base qui vous serviront, vous, parents ou futurs parents, à motiver votre enfant et peut être lui donner goût au travail.
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1/ La relation systémique
Je pense qu’il faut commencer par ce point important, votre enfant n’est pas isolé. Vous l’éduquez, votre conjoint(te) aussi, vous avez des interactions avec votre fille ou votre fils. Mais vous n’êtes pas seuls. Votre enfant voit aussi un instituteur ou des professeurs, qu’il apprécie plus ou moins bien d’ailleurs. Et il a des copains et des copines qui ont également des interactions avec lui. Tout cet environnement social l’influence, qu’il s’en aperçoive ou non.
D’où ce principe: que sa volonté de travailler vienne de lui, et non pas des autres. C’est plutôt dur à admettre mais vous ne pourrez jamais contrôler tout l’environnement de votre enfant, c’est quasiment impossible et surtout cela ne se pourrait qu’à très court terme. Il aura des professeurs plutôt irritants et peu intéressants, il pourra côtoyer des camarades avec des « facilités » comme on dit et qui ne travaillent presque jamais et pourtant s’en sortent…
De ce fait, il vaut mieux que votre enfant ne soit que très peu influencé par ces circonstances extérieures. Il faut que tout vienne de lui. Mais comment? Comment vous pouvez faire?
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2/ L’éducation par une méthode
Vous, personnellement, êtes-vous motivé quand vous êtes au travail ou que vous devez faire une corvée à la maison, et que vous savez que vous pourriez faire des choses plus intéressantes et qui serviraient plus vos projets personnels? Normalement non.
Pour votre enfant c’est la même chose. Surtout si vous l’obligez à travailler alors qu’il pense que cela ne lui sert pas à grand chose ou qu’il préfère faire des activités avec un bénéfice plus concret (Ahhh… la télé, les jeux-vidéos et les réseaux sociaux sur ordinateur… Les devoirs ne font plus le poids face à tant de couleurs, de sons, de stimulations…)
Beaucoup pensent qu’il faut forcer leur enfant à travailler et qu’il y prendra goût de lui même plus tard, mais c’est une erreur. Justement c’est en le forçant que vous lui enlevez tout le mérite personnel de se mettre au travail. Il ne le fait pas pour lui, il le fait pour vous. Dès que votre pression se relâchera (durant les études supérieures par exemple, ou s’il va en internat durant le lycée) le grand chat ne sera plus là, et quand le chat n’est plus là, les souris dansent (ou paressent…) Et puis aussi, question plaisir personnel de votre fils ou de votre fille, sa motivation, son mérite, et même l’entente dans la famille, le conflit permanent n’est pas ce qu’il y a de meilleur (doux euphémisme).
Vos soucis envers son avenir ne sont souvent pas les siens malheureusement. Il faut communiquer avec lui de sorte qu’il comprenne et ressente ce que vous lui dites. Il faut créer chez lui une envie de travailler, car il saura que ça lui apportera quelque chose. Et votre rôle, c’est d’amorcer cette envie… Et franchement, quoi de mieux qu’une éducation qui le rende autonome? Il apprendra alors par lui-même toute sa vie.
Mais des exemples valent mieux que la théorie pour exécuter ce concept…
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3/ Exemples
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Parlez son langage, de ses centres d’intérêts. S’il s’intéresse aux jeux-vidéos, il faut lui demander des choses précises sur ses jeux favoris, et voir où sa logique ou son raisonnement peuvent être sollicités. Ensuite il faut lui souligner que ce qu’il apprend dans telle ou telle matière peut lui servir à être plus malin et développer ses capacités. Si elle ou il s’intéresse au membres du sexe opposé, servez-vous en, dites à votre enfant (ou adolescent dans ce cas là) qu’il peut devenir quelqu’un d’admiré et plus malin que les autres en parlant mieux, en ayant des connaissances permettant d’engager des conversation sur n’importe quoi et intéresser le jeune homme ou la jeune fille etc. De préférence, parlez d’objectifs concrets pour lui, et modérez les « travaille correctement ton théorème de Pythagore pour que tu aies un bon métier plus tard », qui sont dans leur tête à milles années lumières de leurs préoccupations actuelles.
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S’il a tendance à s’opposer à tout ce que vous dites, soit, servez-vous en. Ceci est particulièrement vrai dans sa période adolescente. En cas de blocage complet du dialogue, vous pourrez lui dire que vous doutez qu’il puisse arriver à travailler tout seul et de façon autonome pendant une semaine, car vous êtes sûr qu’il n’est pas encore assez mûr pour cela. Il s’opposera très certainement à vous, et voudra vous prouver le contraire. Je sais, c’est bizarre comme attitude lorsqu’on a pas l’habitude (et puis auparavant, il(elle) était si sage, si gentil(le)…) Mais les psychothérapeutes utilisent avec succès ce principe d’opposition face à des clients récalcitrants et ce, depuis une cinquantaine d’années. Le but est que votre fils (ou filles) devienne autonome, pas de lui faire « plaisir » en le laissant faire n’importe quoi dans le domaine scolaire. A l’adolescence, il s’opposera à vous DE TOUTE FAÇON. Le mieux est de s’en servir pour qu’il mûrisse intellectuellement.
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Mettez les choses au clair dans son esprit. Votre principale inquiétude est qu’il n’y arrive pas dans la vie et qu’il échoue dans les études. Dites le lui. Et précisez que c’est un comportement normal quand on est parent (que fera votre enfant une fois père ou mère?) Ensuite demandez lui si il préfère que l’on le « pousse » un peu de temps en temps parce qu’il ne se sent pas encore assez mûr, ou que l’on lui fasse confiance pendant deux semaines et qu’il nous montrera ce dont il est capable seul. Cette méthode a le mérite de l’obliger à choisir: soit il accepte que vous le poussiez un peu de temps en temps quand c’est nécessaire, soit il affirme être autonome et vous le prouver. Dans les 2 cas, il ne pourra plus vous reprocher votre attitude puisque ce sera lui qui l’aura choisie. Et s’il s’avère qu’il n’est pas autonome pendant les deux semaines car il n’a pas progressé, alors votre intervention sera justifiée et il le sait, car il aura pris cette résolution tout seul.
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Il sait pertinemment qu’il faut qu’il travaille pour réussir. Et lui laisser le choix dans sa manière d’opérer pour travailler lui enlève une bonne part de dégoût pour l’effort. Vous pouvez lui suggérer que s’il trouve une méthode de travail efficace qui lui est propre, il gagnera du temps pour faire d’autres activités et du même coup sera plus performant à l’école et dans ses études. Il aura alors moins de retard et de travail à faire pour rattraper ce qu’il ne fait pas maintenant. Faites-lui imaginer le plaisir d’avoir une méthode de travail qui lui permette d’économiser du temps et des efforts pour faire ce qu’il désire. Les gens fonctionnent au plaisir ne l’oubliez pas. Et il faut que dans son esprit, aucune autre manière d’agir ne soit plus intéressante que de trouver une méthode efficace, maintenant.
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Encouragez tout progrès, surtout dans sa méthode de raisonnement. Si une de ses copies de math n’est pas terrible, demandez lui comment il a raisonné. Si la méthode est bonne et qu’il y a eu juste des erreurs « d’inattentions » comme on dit, félicitez le pour sa manière de raisonner qui est très bonne. Ensuite dites-lui que son prof ou instit ne peut pas savoir si il a bien raisonné, et qu’il ne note que le résultat final. Demandez-lui s’il sait comment faire pour que ces fautes d’inattentions ne se reproduisent plus. S’il trouve tout seul, demandez lui comment il fera la prochaine fois pour ne plus se faire avoir. S’il ne sait pas, demandez lui de vous appeler pour un peu d’aide s’il ne trouve pas en y réfléchissant. Toute faute de sa part doit paraître facile à corriger par ses démarches, son analyse, sa réflexion. Et félicitez le pour ses efforts de perfectionnement.
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« Étiquetez » votre enfant quand vous le pouvez. Cette notion est tirée des études en psychologie sociale et c’est certainement un des points les plus importants. Cela signifie que pour tout raisonnement qui est bien fait, toute initiative de sa part, tout travail autonome, dites-lui de façon concrète qu’il est intelligent, malin, autonome et qu’il fait et fera parti des « grands » de ce monde car il réussira tout ce qu’il entreprendra (y compris dans ses centres d’intérêt les plus forts, ou sa popularité). Il faut que ce soit un trait de personnalité que vous décriviez chez lui, et que de préférence ces récompenses verbales soit les plus officielles possible, qu’il y ait du monde autour. Et c’est encore mieux si c’est écrit. La conséquence de ce comportement est que votre enfant s’attribuera complètement ses efforts, comme s’il s’agissait d’un trait de sa personnalité. Car il se dira que tout son travail vient de sa volonté de réussir, de sa nature même. Et pour cela, évitez de récompenser systématiquement des bonnes notes par exemple avec des cadeaux conséquents et matériels (argent de poche etc.), vous lui donneriez une raison de travailler extérieure à sa personnalité. Il ne le ferait plus pour lui, il le ferait pour les cadeaux, et dès qu’il n’y aura plus de récompenses extérieures, vous savez ce qui se passera (Vous savez, cette fois-ci ça sera « Quand le chat généreux n’est plus là, les souris… »)
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Je vous ai donné ici quelques points importants. Si vous pensez que cela peut vous être utile, n’hésitez pas à les appliquer dans votre contexte familial dès aujourd’hui.
L’éducation des enfants pour les motiver n’est pas une chose facile, loin de là. Il faut être ouvert, curieux et avoir la volonté de faire des efforts. Un peu ce que vous voulez enseigner à vos enfants n’est-ce-pas?
Avec ces qualités, des résultats concrets peuvent apparaître en peu de temps, pour votre bonheur personnel, et le bonheur de ceux qui auront appris à grandir avec vous.
Je vous souhaite bon courage pour la suite!
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Mise à jour du 09/2011 :
J’ai récemment répondu à une interview sur le thème de la « motivation scolaire », sur la radio LFM (qui a eu la bonté de me contacter dans leur émission « Mamans vos questions »).
J’y fais une analyse détaillée des devoirs à la maison, en particulier pour les jeunes élèves.
J’insiste notamment sur trois points essentiels : le contexte des devoirs maison, le travail avec la mémoire visuelle, et enfin les renforcements (ou encouragements) après chaque comportement constructif de l’enfant.
Si ça vous intéresse vous pouvez écouter cette émission audio, intitulée « Comment motiver les enfants à faire leurs devoirs », en cliquant sur le lien qui suit :
http://www.wat.tv/audio/mamans-vos-questions-comment-45h65_2jt9x_.html
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Article très intéressant.
Je ne suis pas encore parent (je suis meme loin de l’etre puisque je sors juste de l’adolescence) et ma premiere réaction est : « plus facile à dire qu’à faire ».
Les conseils sont pertinents mais il faut avouer qu’il faut savoir assez bien manier la langue non ?
Je remarque aussi que ce n’est pas vraiment de cette manière que j’ai été éduqué également… Meme si je ramenais une bonne note, un « c’est bien » en guise de félicitations (quelques fois un « très bien ») mais ca n’allait pas plus loin. Je pense qu’à un certain moment j’ai voulu travailler pour moi meme et non pour mes parents (dur dur !) et ça continue aujourd’hui.
Voilà, bon blog ! je vais continuer à lire le reste 😉
Je vous remercie pour votre commentaire et vos encouragements.
En effet, comme toute méthode efficace il est plus facile de l’énoncer en théorie que de l’appliquer dans le réel. Cela vient généralement des habitudes et des modes de pensées qui sont profondément ancrés en nous, et contre lesquels il faut se « battre » si l’on désire changer. C’est de loin le plus difficile à faire.
Pour un début d’information sur ce sujet, vous pouvez lire l’article sur la manière de se motiver dans de nombreuses circonstances :
https://delivre.wordpress.com/2007/11/06/comment-se-motiver/
Pour finir, je suis entièrement d’accord avec vous, travailler pour soi est un excellent moyen de réussir sa vie et de l’apprécier à sa juste valeur!
Super, j’adore vos stratégies, merci 🙂
Chine
Merci pour vos encouragements Chine! Vous faites également un travail remarquable.
Merci pour ces conseils mais j’ai tout essayé mon fils de 11ans n’est absolument pas motivé ni attentif!! j’ai décidé de baisser les bras le combat m’épuise.
Si je peux me permettre de vous donner ce conseil: ne baissez pas les bras ou tout sera bel et bien terminé. Un enfant de 11 ans, même si il pose quelques difficultés, ne pourra faire confiance en l’adversité dans sa vie que si il a eu un modèle fiable. Et ce modèle est de préférence son parent.
Plus facile à dire qu’à faire, surtout quand on pense réellement avoir tout essayé. Dans ces cas là, il faut avoir un principe en tête: revenir aux bases, à l’essentiel. Je parle pour lui, dans son travail ; et je parle également pour le parent, enseigner le sens de la vie, de tout ce qui l’entoure et le pourquoi de ce qu’il entreprend, à son enfant.
Courage à vous.
Bonjour,
J’ai lu avec grande attention cet article, que je trouve très pertinent.
Je ne suis pas parent, mais j’accompagne un élève qui vient d’entrer en 6ème. Cet enfant m’a été confié par ses parents, qui estiment qu’ils n’ont ni le temps ni le niveau nécessaire pour l’aider.
C’est un enfant rebelle, très colérique, distrait, qui ne trouve aucune motivation que se soit dans les jeux vidéos ou autres activités. Il faut le « forcer » à faire ses devoirs grâce à une « carotte », qui n’est pas la même en fonction de ses humeurs.
Il est persuadé qu’il n’a besoin d’aucune aide, et pour lui, les séances avec moi sont « pires que des heures de colle »…
Le seul avantage pour ses parents, c’est que contrairement à son attitude avec eux, avec moi il fait ses devoirs, mais j’aimerai qu’il soit motivé, qu’il y prenne du plaisir, mais je ne sais pas comment m’y prendre, puisque je ne suis ni enseignante, ni psychologue!
Merci encore pour ces conseils.
Bonjour, je suis tombée sur votre blog par hasard, car je suis à la recherche de solution pour mon fils ainé. En effet, il est en terminale S, a 19 ans et ne fait absolument rien!!C’était un excellent eleve jusqu’en 3° puis chute en 2nde. Il est passé en 1ere S quand meme car ce n’était pas lamentable, mais il a complètement baissé les bras et a du redoubler sa 1ere( je passe sur les notes lamentables obtenues au bac français…). je n’étais dit qu’avec le temps , ça allait s’arranger, mais c’est tout le contraire, il a des notes catastrophiques ( style 4 en math, 2 ou 3 en SVT… Quand je lui en parle, il a l’air de s’en moquer totalement. Maintenant, il me parle de rentrer dans l’armée ou chez les pompiers. Cela ne me derange pas en soi, mais j’ai l’impression qu’il cherche une solution sans le bac. J’ai déja essayé de lui faire donner des cours l’an dernier mais le prof particulier m’a conseillé d’arreter car je jetais mon argent par les fenetres ( il était honnete!!), car mon fils l’attendait pour faire ses devoirs et ne travaillait pas tout seul. J’aimerais tellement trouver les bons arguments pour qu’il se remette au travail, peut etre n’est il pas trop tard? Qu’en pensez vous, avez vous des suggestions à me faire? Par avance merci et félicitations pour votre blog très interessant et complet.
Bonjour, En lisant vos conseils, j’ai pris conscience que je fais tout ce qu’il ne faut pas faire avec mes enfants…
Un de mes enfants est dislexique et l’autre n’est absolument pas motivé. Il est même difficile de savoir si cela est un manque de motivation ou de maturité. Il est très distrait et n’a pas envi de travailler. Je suis pleine de bonnes intentions, mais je crois que j’ai accumulé tellement d’erreurs avec eux que je me demande encore si je peux rectifier le tir.
Merci pour vos précieux conseils.
bonjour,ce blog est tres interessant, moi j’ai 3 garçcons .les 3 ne sont pas motives. et pourtant les deux derniers sont tres intelligents et ils arrivent à avoir 15 de moyenne sans meme ouvrir les cahiers.mais la motivation n’y est pas et ils me parlent tous les 3 d’arreter l’ecole car ils trouvent ça ininteressant.le grand a des capacites mais il a quelques lacunes .on essaye de l’aider mais sans resultats.mon mari a choisi la facilite car pour lui si ils ont envies de travailler ils travailleront sans qu’en les pousse.par contre moi je passe mon temps à trouver des solutions et je suis bien contente d’avoir quelques solutions que je vais essayer.je ne baisserai pas les bras. si quelqu’un a d’autres choses à me suggerer je suis à l’ecoute.merci a tous.
Bonjour
J’ai lu votre article avec attention, ce qui m’amène à vous présenter un bout de ma vie…
Nous avons un problème avec notre fille 15 ans en 3ème.
Le contexte :
6° excellente élève + 16 de moyenne géné, 5° bonne élève + de 14 de moyenne, début de cette année scolaire là notre divorce, baisse des résultats on a gentiment pensé que cela était une résultante de notre séparation, et nous avons abordé ce sujet en rassurant sur la place de notre fille dans nos vies, sur le fait qu’elle n’était en rien dans la séparation. notes des enseignants sur ces deux années: élève sérieuse, très bons résultats ….
4° descente aux enfers, cours du soir, soutien etc… grâce à ses acquis passage en 3° Et cette année la totale : mensonges (à la maison mais certainement aussi à l’école), 5 de moyenne générale, répond aux profs, refuse ouvertement de faire des activités, voire lit des livres de poche en cour et dit Non à ses profs…
lorsqu’on discute il en ressort : je n’ai pas envie de travailler, je n’ai pas envie d’aller à l’école, je n’ai pas envie de voir mes amis, je n’ai pas envie….
Alors vient la question : que veux tu faire dans la vie ? Je ne sais pas.
OK
donc viennent les propositions de l’apprentissage des filières pros : A non pas question !
OK
Qu’est ce que tu aimes ? Les grands espaces, pas être enfermée, voyagers mais aussi inspecteur à la crim’ (merci la télé).
OK donc tu ne sais pas vraiment mais tu sais ce que tu ne veux pas !!! (c’est déjà mieux que rien !)
Alors voilà ce que je lui explique :
Le système scolaire est ainsi fait il existe des voies pour arriver à un but, ce but c’est toi qui doit le définir, lorsqu’il sera définit le chemin sera tracé il faudra étudier des matières qui te passionneront d’autres moins, mais voilà on ne peut pas choisir d’étudier que ce qui nous plait il y a un ensemble.
Maintenant comme tu ne connais pas encore ton but il te faut garder les portes ouvertes sur le plus grands nombres de chemins. Pour cela il te faut rester sur une voie généraliste que tu changeras quand tu sauras… (Jusque là je croyais avoir pris la bonne route 😦 )
OK !
Ok ? tu es d’accord ? super le bâteau arrête de prendre l’eau !
Donc il va falloir remonter tes résultats car le système est ainsi fait les choix se font assez tôt. OK ! OK ? (c’est donc le bon chemin 🙂 ), donc redoublement comme le propose le conseil de classe : OK je vais me rattraper et j’ai déjà dit à papa que je voulais redoubler.
Tout parait bien jusque là non ? (sauf que Papa lui veut un passage en seconde, je l’apprend trop tardivement, il a déjà demandé de passer en commission contre les avis à cet instant : des profs, de notre fille et de moi même)
Et je pense avoir été trop loin, pour mettre toutes les chances de son côté, et après concertation avec son père, on a émis l’hypothèse de modifier son environnement : Mode de garde, changement d’établissement …. toujours dans l’hypothèse du redoublement puisqu’à cet instant 2 voies sont possibles. Visiblement ces changements ont fait peur à notre fille et ….
… 2 H plus tard de retour chez son papa, changement de choix, ne veut plus redoubler, veut passer en seconde, bref j’ai l’impression qu’elle a adapté son discours à chacun de ses parents en fonction de ce qu’ils voulaient entendre !
Donc tous les discours où je lui ai expliqué que ni son père ni moi ne pouvons avoir l’envie à sa place, tous les discours sur c’est toi qui a tes choix entre les mains, tous ceux qui ont expliqué que les routes se réduisent en fonction de nos résultats scolaire, bref plusieurs jours d’échanges sont partis en fumée !
Elle a changé de fusil d’épaule plus rapidement que speedy !
Bref tout cela pour dire : que je sens la manipulation liée à son propre confort (j’espère que je me trompe !) le fond elle OK mais pas la forme !
Comment faire comprendre que la vie ce n’est pas les bisounours, que lorsqu’on fait un choix ici de ne pas travailler on en assume les conséquences et oui c’est probablement plus inconfortable que le farniente !
(je lui ai déjà dit aussi directement que ça probablement)
Comment faire comprendre que sa vie on la construit nous même ? (je lui ai dit aussi 😉 )
Je sais que suis une personne directe, assez exigeante, et aussi intransigeante, autonome, et droite. Je me retrouve face à l’opposée totalement et j’avoue ne pas savoir m’y prendre 😦
Merci d’avoir pris le temps de tout lire avec un résumé probablement difficile à comprendre et si synthétique que je me demande si il a encore du sens. Si vous avez des pistes que je puisse explorer je suis aussi aventurière à mes heures perdues si il en est…
J’ai lu votre article et sûis curieux de connaitre la situation aprés un an (suis aujourd’hui sensiblement dans le meme cas)
Cordialement
Nicolas
Bonsoir,
Après le redoublement, passage en seconde générale non sans mal, puisque les résultats de la deuxième troisième n’étaient toujours pas au rendez vous.
Cependant un déclic s’est produit en fin d’année, plus mature, un projet de vie né en quelques semaines, etc … le début d’un chemin : son chemin.
Depuis la rentrée elle est en seconde générale, avec des options pouvant l’aider à affiner son choix, les résultats sont meilleurs.
Elle s’est pris un peu en main, et j’espère qu’elle continuera à murir afin d’accéder à une formation qui l’aidera à réaliser son projet.
Voilà pour un petit point après ces 1 ans.
Bonne soirée
bonjour carina,
je ne vous découvre qu’aujourd’hui et l’histoire de votre fille est celle de la mienne se rejoigne sur de nb points. Même âge, même désintérêt scolaire même environnement familial…et suis aussi aventurière….mais après moult palabres, crises de larmes, punitions, récompenses..rien n’y fait.
elle me dit » Oui mam t’as raison » mais je ne sais si ses résultats sont devenus mauvais par non travail ou non compréhension, puis qu’elle me dit comprendre mais ne pas avoir le temps en cours de finir ses éxos…je vais tenter de trouver des QCM de niveau 2nd pour voir ce qu’il en est…beaucoup de site en propose..
quand à son projet de vie c ‘est d’être pédiatre mais avec 6 de moyenne en math c pas gagné !!…
merci à vous de me lire, partager et ma soupape de sécurité…j’ai 2 autres enfants..
bonne journée.
Léna
bonjour j’ai lu votre article que je trouve très bien et que j’applique a faible dose sur mon enfants de 8ans,cela marche pas beaucoup il fait d vague et c’est difficile,je vais essayer d’aller dans ce sens espérant avoir un bon résultat .
Bonjour,
Que l’enfant rechigne à faire ses devoirs à la maison, surtout après une journée d’école fatigante, est tout à fait normal… Bien malheureusement.
Pour les élèves en primaire surtout, l’essentiel est de rendre cela beaucoup plus facile pour l’enfant ET le parent, avec des bénéfices à longs termes.
J’ai fait récemment une interview d’une quarantaine de minutes à ce sujet sur la radio LFM, qui a eu la bonté de me contacter dans leur émission Mamans vos questions.
J’y fais une analyse détaillée de ce processus, en insistant sur trois points essentiels : le contexte des devoirs, le travail avec la mémoire visuelle, et enfin les renforcements (ou encouragements) après chaque comportement constructif de l’enfant.
Si ça vous intéresse vous pouvez écouter cette émission audio, intitulée Comment motiver les enfants à faire leurs devoirs, en cliquant sur le lien qui suit :
http://www.wat.tv/audio/mamans-vos-questions-comment-45h65_2jt9x_.html
Courage à vous !
J’ai lu votre article que j’ai trouvé très intéressant.
Cependant c’est plus facile à écrire qu’à pratiquer sur mon enfant et de notre part car nous avons des habitudes d’éducation qu’il faut changer et c’est difficile.
par exemple pour mon enfant adolescent de 17 ans, nous lui avons laissé la liberté de travailler sans intervenir sauf que le résultat a été catastrophique car il ne travaillait carrément pas.
Du coup on en est arrivé à sanctionner car RIEN même pas le dialogue n’a fonctionné.
Pouvez vous de ce fait me dire s’il faille sanctionner dans ce cas en lui enlevant par ex, ses sms illimités ou son ordinateur portable jusqu’à ce qu’il se décide à se prendre en main scolairement. Pouvez vous, je vous en supplie car nous sommes désespérés, nous indiquer si cela peut être efficace.
Parents désespérés
La notre on a discuter avec elle et son père la donner un cahier et lui dire de faire une liste de tous ce qu’elle veut faire et qu’elle veut qu’on face et nous aussi on fait la liste et on fait la confrontation après pour voir les 2 côtés, et on à décider que la 1er semaine on fait ce qu’elle veut et la 2eme c’est la notre, le resultat est miraculeux car après 3jours elle constate que c’est pas la bonne et elle demande d’arrêter et on change avec la notre; maintenant elle travaille avec joie et courage
Bonjour,
Je vais essayer de vous répondre brièvement sans tomber dans les clichés.
Votre fils a 17 ans, donc je suppose qu’il est en classe de terminale, ou première ? A ce niveau, s’il y a perte de motivation, je conseille fortement des aides au travail sous forme de bons bouquins d’entraînement (« Les recettes du bac » aux éditions ellipses est un modèle du genre, je n’ai pas trouvé plus limpide). Au moins, ça peut remotiver l’élève, car les cours deviennent abordables et clairs (ce qui n’est pas forcément le cas en cours).
Ceci dit, si tous les encouragements et les astuces du monde ont été tentés, et que ça ne marche pas, dans l’urgence il vaut mieux parfois punir. Momentanément bien-sûr, mais l’essentiel c’est la réussite de l’enfant, pas être aimé tout le temps…
Je vous souhaite tout le courage possible, c’est difficile et je vous comprends.
Merci de m’avoir lu, et peut-être à bientôt !
Alexandre
Merci pour votre réponse rapide.
Je ne pense que mon fils sera intéressé par un bouquin d’entraînement, car on l’a déjà fait (par des annales par ex), mais nous allons réessayer.
Néanmoins , j’assiste depuis deux fois déjà à des séances parents écoute à l’hôpital de Montesson, où participent également une assistante sociale et une psychologue et d’autres parents aussi. Et ce pour avoir quelques conseils.
Mais si après tout cela si rien ne marche même pas les punitions, nous pensons à demander de l’aide extérieur (structure, éducateurs, ou bien Juge des enfants…). Nous verrons car c’est pas aussi évident car notre enfant refuse toute aide extérieur (psychologue par ex…).
Merci
Bonjour Alexandre, je suis mitigée à la lecture de votre article. je donne des cours de math à domicile depuis une dizaine d’années, j’essaie pas mal de trucs pour intéresser les élèves ou leur donner envie de travailler. Pour certains j’y arrive mais pour d’autres c’est très très dur.
J’aime bien la photo de votre blog, elle me fait penser à Matrix.
zenie
Bonjour Zenie,
Cet article concerne avant tout la motivation et l’apprentissage du travail autonome pour les jeunes élèves.
Pour ce qui est de l’apprentissage des maths (abstraits presque par définition…), pour apprendre et comprendre la logique j’ai créé un exemple d’enseignement programmé, avec une histoire sous forme de « mythe », que vous pouvez voir en cliquant sur l’onglet « Enseignement Programmé ».
Ou encore directement ici :
https://delivre.files.wordpress.com/2009/05/derivee-et-tangente.pdf
Et la suite ici :
https://delivre.files.wordpress.com/2009/05/calcul-de-derivee.pdf
Ça pourra certainement vous donner des idées sur ce qui est possible de faire afin de présenter cette matière sous un nouveau jour…
Bonne continuation.
Alexandre
bonjour Alexandre
je suis tomber sur votre article par hasard et j’avoue que je n’en attendais pas plus car il répond exactement aux questions du comment ferais-je pour aider mon bébé. mon fils à 5ans, mais il est encore un bébé dans la tète qui refuse qu’on le critique et surtout qu’on lui demande de venir travailler; cependant ses résultats scolaires pour le 1er semestre sont satisfaisant mais il n’a ps confiance en lui. il a peur d’oser car il est convaincu qu’il va se tromper et se faire crier dessus. je pris le ciel pour que votre méthode marche, je m’attellerais à l’appliquer à la lettre et je vous demanderais pour finir des conseils supplémentaire svp pour m’aider à emmener mon fils à aimer le travailler, à ne pas avoir peur
ce que vous faites est vraiment remarquable; si j’avais eu un tel soutiens de mes parents; c’est sur que je serais encore plus aisée aujourd’hui et c’est cette chance que je veux donner à mon fils et a tous mes enfants. merci
Merci Rachel pour vos commentaires !
C’est exactement ce que je veux faire : donner à tous la possibilité d’apprendre par soi-même, toute la vie.
Et surtout donner de la confiance en soi, de la fierté (une chose qui manque cruellement, même et surtout, dans la vie adulte). Tout cela se prépare tôt, avec des parents attentionnés, qui sauront donner envie de découvrir ce que la vie a à offrir.
A bientôt et bonne continuation !
Alexandre
merci Alexandre pour l’intérêt que vous accordez à nos inquiétudes, j’aimerais vous y encourager.
bonjour Alexandre
J’ai un fils de 13 ans en 4é. Toujours de bons résultats, sans beaucoup de travail, mais voilà cette année il est totalement démotivé, s’ennuie à l’école, les résultats ne sont plus terribles. Je suis sans arrêt en train de lui dire de travailler, je l’aide(quand je peux, mais je ne fais pas à sa place). Il ne pense qu’à jouer sur DOFUS, un jeu de rôle. Evidemment, il fait les devoirs qu’il a, très vite, mais refuse les révisions. C’est un perpétuel conflit. Il nous nargue, dit non à tout, est très désagréable et hurle quand on lui refuse l’accès à DOFUS. Je précise qu’il n’a pas encore d’idée sur son futur métier et je pense que ça le démotive. Je vois bien que plus nous lui demandons de travailler, moins il en fait. Si on ne dit rien, les notes baisses. C’est épuisant. On ne sait pas comment le prendre, ni comment faire. Faut-il voir un psy? Je précise qu’il a toujours été un enfant très difficile, limite hyperactif, très intelligent. Comment faire pour l’aider, je vois bien qu’il est mal dans sa peau, il refuse toute aide et dialogue. Merci pour vos conseils
Bonjour Anne,
J’ai lu à l’instant votre commentaire, et je vous remercie pour votre confiance.
Malheureusement, je ne pourrai pas vous donner d’indications plus précises, et qui ne soient pas sur l’article que j’ai écris plus haut.
Pourtant, j’ai peut être une petite astuce (ça ne coûte pas grand chose d’essayer, vous verrez…)
Vous avez parlé de DOFUS. Or si mes souvenirs sont bons, il s’agit d’un jeu sur ordinateur semi-gratuit (gratuit pour accéder aux fonctions de bases, et quelques options sont payantes, comme : accéder à des nouveaux lieux, atteindre un certain niveau, avoir tel ou tel équipement etc.)
Si ce jeu est vraiment son dada actuel, autant en profiter pour le motiver à travailler. Non pas (surtout pas) en le punissant de ce jeu s’il ne travaille pas, mais en lui offrant de temps en temps, lorsque vous êtes fière de son travail et de ses efforts en classe, des options sur DOFUS (je crois qu’il est possible de payer avec le reste de son forfait téléphonique du mois, sur forme d’un petit code à écouter sur répondeur et à entrer dans le jeu, et je crois que c’est l’affaire de cinq euros par mois environ, ce qui reste raisonnable).
Bref, vous pouvez en discuter avec lui :
– il aime ce jeu et veut progresser en niveaux et possibilités (la motivation),
– vous ne le punissez pas s’il ne fait pas d’efforts scolaires (de préférence, sauf si vous n’avez ABSOLUMENT pas d’autres choix), comme ça pas de conflits d’intérêt et inutilement épuisants (l’adolescent se réveille),
– vous lui proposez de l’aider à obtenir des fonctions supplémentaires sur DOFUS, et qu’il ne pourrait avoir autrement, en échange d’un effort en classe appréciable (convenu entre vous et de préférence assez clair : le travail et les efforts avant tout, les notes ne sont pas forcément un bon moyen d’évaluation, car les profs peuvent faire des contrôles terriblement difficiles, ce qui démotiverait l’élève)
Travail, récompense qui suit juste derrière (très souvent orale, sous forme de félicitations sincères; ou encore un peu plus plus concrète, pas systématiquement, mais au moins de temps en temps), voilà une recette qui a fait largement ses preuves.
D’autant que cette technique donne à long terme un effet secondaire appréciable : rendre l’élève plus autonome et travailleur (on appelle cela les renforcements intermittents).
J’espère que cela vous aidera ! Bon courage.
Alexandre
Merci Alexandre pour vos conseils, on va les appliquer. Je vous tiens au courant pour les résultats. Le problème aussi c’est que lorqu’il va sur Dofus il ne veut plus s’arrêter et bâcle ses devoirs pour y aller plus longtemps.
Il n’y a plus qu’a espérer que votre fils préférera jouer un peu moins longtemps, mais avec une meilleure expérience de jeu 😉
A bientôt et bonne chance.
bonjour Alexandre
je tiens déjà à vous remercier vraiment car j’ai déjà les prémices de vos conseils, mon fils commence à s’intéressé au travail. ce matin j’ai besoin de vos suggestion pour m’aider à l’emmener à se désintéresser des jeux. ce matin sa maîtresse m’a expliquer qu’a la récré il est plus dégourdi que ces amis; il transpire tellement qu’elle le suis de près; mais une fois en classe, il redeviens tout petit, il est lent au travail et n’aime pas participer. je voudrais vous signaler qu’il n’aime pas se tromper.
vos conseils et suggestions sont les bienvenues. merci encore
cordialement; Rachel
Bonjour Rachel,
Je vais essayer de vous répondre et de vous aider. J’écrirai une réponse assez courte, car je suis sur un gros projet, qui me prend malheureusement tout mon temps.
Votre fils a peur de se tromper et rechigne à participer en classe. Une bonne solution est de faire parler l’enfant le plus possible de ce qu’il aime (même un jeu ou un film, pour le début tout au moins).
Il faut qu’il s’exprime le plus possible, d’abord à la maison, ce qui l’aidera à raisonner, à communiquer un intérêt, à convaincre. Ensuite, en tant que parent vous pouvez l’inviter à s’exprimer sur des sujets intéressants qu’il aurait vus en classe (oui ce n’est pas évident). S’il peut vous apprendre quelque chose et que ça à l’air de réellement vous intéresser, il sera encouragé à prendre la parole et à clarifier ses idées pour enseigner, pour stimuler les autres.
En gros, il prendra confiance en lui et surtout trouvera un certain plaisir à s’exprimer devant les autres. Ça ne pourra que lui servir dans la vie…
Pour les jeux vidéos ça ne sera pas évident. A la rigueur vous pouvez toujours vous en servir comme motivation bien dosée (voir ma réponse juste plus haut au message d’Anne).
Encore navré pour cette réponse succincte, j’espère que ça vous aidera. N’hésitez pas à me réécrire plus tard si vous en avez besoin.
Bon courage et à bientôt !
Alexandre
bonjour je suis la maman d’un adolescent qui va bientôt avoir 15 ans il est en 4ème je viens de recevoir son bulletins du 2eme trimestre et là les bras m’en tombent: un blâme au travail. Je ne sais plus quoi faire privation de console de jeu d’ordinateur rien n’y fait il n’a aucun gout au travail scolaire il se contente toujours du strict minimum mais là meme le strict minimum n’a pas fait en sorte qu’il se stabilise à la moyenne. Je pense qu’il est vraiment en rupture avec l’école et cela me desespère. Il a tout ce qu’un enfant de son âge pourrait réver un milieu favorable aux apprentissages des parents présents et pas larguer pour l’école.je suis issue d’un milieu enseignant .Je n’ai plus d’idée pour le motiver. Je l’ai mis dans de ce que je pensais être un bon collège mais peut -être que le niveau de ce collège est trop élevé, le changer d’établissement serait il une solution je nesais pas , je cherche des réponses
Merci pour les conseils qui pourront m’être apporter
Bonjour, le mien à 11 ans et est en 5e, a des problèmes d’attentions mais est très intelligent, avec mon époux on a tout essayé, il est suivi par une neuropsy toutes les semaines depuis septembre 2011; Ca me coute très cher (35€) pour 45 minute et ses ponts à l’école sont de pire en pire… je ne sais plus quoi faire, je devient folle! aidez moi svp
bonjour à tous,
je viens vous rejoindre pour raconter l’histoire de mes deux chérubins. je suis très contente d’avoir trouvé cet article car il va etre affiché sur ma table de nuit pour m’en servir à chaque instant –
je suis à bout comme beaucoup – je ne comprends pas moi non plus – mais vous l’avez dit : il n’y a pas que nous, parents, qui faisons son éducation, donc cela me déculpabilise un peu – nous sommes en couple, une fille 14ans1/2, un gars 11ans- des parents ouvriers – donc j’avoue pas trop d’études – mais nous sommes là présents s’ils ont besoin de nous –
et bien notre fille jusqu’en 6em 18 de moyenne – en 5em dérapage complet et depuis c’est la galère – elle est en 3e. on a tout essayé – récompense – punition laxisme….on attend le déclic et on la tire – mais c’est éprouvant pour nous parents – surtout que je veux m’occuper du petit frere qui est en 6em, il n’a pas les memes facilités, bosse comme un malade tous les soirs mais ramène des mots sur le carnet toutes les semaines – j’ai pensé changer de college – voir un psy- enfin – les profs des fois ne comprennent rien – ce qui ne fait pas arranger l’envie des enfants –
oui je vais me servir de vos idéés – je vais encore essayer – je voudrais que mes enfants s’en sorte dans ce monde difficile –
et merci encore pour vos idées –
Bonsoir Alexandre,
Je suis maman célibataire d’une fillette de 8ans avec de bon potentielle intellectuelle mais qui malheureusement gâche tout du fait qu’elle soit pas attentive en classe, sa joue durant les cours, ça papotent … bref elle n’est jamais à 100% ds le truc; résultat mauvaises notes, devoir mal fait ou incomprise. Je désespère et ne sais comment m’y prendre avec elle pr la motivée et qu’elle s’applique plus en classe…..aidez moi svp merci
Que la théorie est belle !!! Mais en pratique, vous pouvez vous assoir dessus.
Bonjour rege,
Aucune théorie sur les relations humaines sérieuses prétendrait à être efficace sur TOUS les individus, sans exception.
Néanmoins, ce que j’ai écrit, et dit à la radio, a été testé avec succès sur de nombreux élèves (et pour donner une valeur plus « rigoureuse », j’ai pu observer, personnellement, les effets sur 37 élèves qui vont du primaire à la terminale).
Vous donnez l’impression d’avoir TOUT testé dans ce que j’ai recommandé : pouvez-vous donner des détails pour justifier votre argument sur la pratique ? Au moins cela serait profitable pour les parents qui lisent cet article à la recherche de solutions (et non pas de jugements gratuits sans arguments d’avoir essayé).
C’est qu’elles ne coûtent rien ces méthodes, on peut les essayer sans avoir à faire d’efforts surhumains, vous en conviendrez…
Une argumentation constructive (et respectueuse, vous n’êtes pas le centre du monde et moi non plus, faire preuve de respect devant tous les lecteurs de cet article est un minimum) et des détails utiles, seraient tous deux les bienvenus.
Cordialement,
Alexandre Delivré
Je ne pense pas qu’on puisse « s’asseoir » sur cette théorie, qui n’est certes pas applicable à tous les cas, mais peut néanmoins donner de bonnes idées aux parents (ne serait-ce qu’encourager les enfants pour un travail fourni même minime, chose que bien des parents oublient de faire et c’est dommage).
Chaque enfant est unique, je pense que tous ont un centre d’interêt et qu’il faut essayer de tourner autour pour les intéresser et les motiver. Bien des enfants font preuve de bcp de malice et d’intelligence dans ce qu’ils aiment, je pense qu’il y a donc moyen d’en tirer qqchose de positif.
Merci pour cet article.
Et surtout merci à vous Cerise, pour votre intervention et votre avis!
Alexandre
mon est un ado de 16 ans depuis son entrée à l’école maternelle il vit dans sa bulle sans amis.Il a réussit ses études jusqu’en 5ème et depuis ses résultats sont en baisse. Aujourd’hui il veut faire des études mais refuse de travailler…..il redouble l’année prochaine sa 2nde. Nous l’avons mis en pension mais ne travaille pas plus mais adore son lycée, il n’a toujours pas d’amis, et n’écoute aucuns conseils. nous l’avons fait suivre par des tas de psy et pédopsy aucun résultat. Nous lui avons fait faire un bilan psychomoteur aucun problèmes mais la psy nous demande de lui faire passer un test de QI. L’école nous dit que cela ne sert à rien, un psychologue de notre connaissance nous dit la meme chose que devons nous faire nous sommes sans cesse balloter d’un coté et de l’autre et nous n’avons toujours pas de solutions malgré tous les spécialistes et les nombreuses convocations à l’école. je n’en peut plus j’ai l’impression qu’il ne s’en sortira jamais dans la vie. Comment l’aider, comment le motiver, comment l’accepter….
Mon enfant de 9ans ne s’interesse à rien. Il a un frère jumeaux et un grand frère de 10ans. Cette methode je la connais bien car j’ai tout fait poir m’ouvrir a mon fils. Avec mon épouse, nous avons tout essayer. Depuis 2ans, le travail a payé avec le plus grand, qui devore la vie, s’interesse a tout, a plusieurs centre d’interet, est epanoui dans sa scolarité. Le suivant, lui a plus de difficultées avec l’école, mais il est motivé, et s’interesse a plein de choses également.
MOI JE SUIS COMPLETEMENT DEMOTIVEE J AI TOUT ESSAYE MON FILS DE 9 ANS NE PENSE QU A UNE CHOSE JOUER. IL N EST PAS EN ECHEC MAIS JE SAIS QUI IL POURRAIT ETRE BIEN AU DELA DES RESULTAS QU IL A S IL TRAVAILLAIT POUR LUI. MAIS C EST VRAI IL LE FAIT POUR MOI. JE SUIS DESESPEREE. J AI PEUR POUR LES SECONDAIRES ET J AI PEUR QU IL ARRIVE EN 6° PRIMAIRE EN CHUTE LIBRE QUE FAIRE?
Utiles même pour les enseignants !!!
Bonjour,j’ai une fille de 13 ans qui travaillait tres bien jusqu’en sixième(félicitations aux 3 trimestres), elle est actuellement en 5eme,ces résultats se dégradent depuis le second trimestre,elle ne veut pas d’aide(car elle a de mauvaises notes c’est à cause de nous !!!),nous sommes toujours en conflit,nous lui faisons pas confiance (dixit ma fille !!)elle n’arrive plus à apprendre une lecon rapidement(terrible quand elle en a plusieurs !!!)les profs disent qu’elle doit réagir car elle a des facultés.Que faire?de plus je crois qu’elle va à l’école pour les copines et non pour apprendre?
Bonjour,
Je suis maman d’un adolescent de 17 ans, il ne voulait pas suivre la filière général et désiré faire comme son papa ( Paysagiste ) nous l’avons donc inscrit dans un lycée professionnel pour y préparer un Bac aménagement paysager sur 3 ans. Interne au lycée sa première année se passe assez bien, deuxième année ( son papa et moi divorçons) mais décidons avec son accord de lui laisser finir l’année à son lycée.
Le problème et qu’il ne veut plus du tout ou très rarement réviser, il passe cette année son bac, il a deux module a passer en début d’année suite à son absence au mois de juin dernier.
Il a eu de très gros soucis de santé ( crise psychotique ) suite à la prise de cannabis dans son lycée. Il est suivie psychologiquement et psychiatriquement, c’est un enfant sensible.
Je suis désemparé et ne sais plus comment le motiver
Merci de m’avoir lu
Bonjour,
J’ai 4 enfants et le 1er en 4eme cette année me pose des soucis. Jusque la il travaillait trés bien il a eut les félicitations bonne moyenne générale mais cette année les notes chutes exemple 7 en svt 4 en sciences physiques il n’ y a ques les copine qui l’interesse, il répond souffle se fiche de tout je ne sais plus quoi faire. Je l’ai puni de téléphone portable, de console de jeux vidéos, de son sport favori, mais rien à faire il rale certes mais me dit t’inquiéte je gére, il note pas ses devoirs comme cela je ne peux pas vérifier si c’est fait ou pas en gros il ne veut plus que je m’occupe de lui il me dit je suis grand maintenant mais le soucis c’est que ses notes dégringolent lui bon éléve avec des facilités alors que faire???j’en peux plus toujours en conflit avec lui il se fiche de tout, pense qu’aux filles il est même revenu avec un préservatif je lui ai demandé ce qu’il comptait en faire il m’a dit m’en servir t’occupe son frére me dit qu’au collége il passait ses récrés à s’embrasser avec son amie et j’ai djà eu un mot comme quoi il jouait en cours de maths et de dessin. Ma question est comme dois je réagir à ce probléme dois enlever les punitions meme si il ne veut pas travailler
merçi de m’aider
Bonjour,
Je suis une maman de 40 ans avec un fils de 8 ans 1/2 et une fille de 11 ans.
J’ai un gros soucis avec mon fils qui est en classe de CE2. En classe il ne travaille pas, il joue avec ses stylos, encore hier il sait fait des tatouages sur les bras qu’un camarade lui avait donné donc l’institutrice lui a fait un mot et apres il a décidé de plus travailler parce qu’il avait eu un mot. Il ne suis jamais le cours donc forcement arrivé au moment des exercices il ne sait pas faire. Et pourtant je sais très bien que si il suivait en classe il y arriverait. Il est suivi chez une psychologue depuis le mois de février mais j’ai l’impression que ça n’avance pas. Alors si vous avez des conseils a me transmettre je prends avec plaisir.
Merci Beaucoup.
Bonjour, je viens de lire votre article. Mon fils a 15 ans, il est en seconde . Nous nous sommes rendus compte qu’il travaille un minimum, et récolte des notes tres moyennes, se reposant sur ses lauriers. Apres un rendez vous avec ses professeurs, il m’a été dit qu’il a de grandes capacités et qu’il suffit « juste » qu’il étudie ses leçons pour que ses notes soient meilleures. Apres quelques remontrances, il s’est ressaisi en SVT pour l’instant.
Nous essayons de lui expliquer calmement avec mon mari qu’il doit étudier ses leçons pour s’améliorer, je pense qu’il comprend bien ce que nous attendons de lui. Nous ne lui supprimons pas son sport qu’il adore, car la sanction ne sert à rien. J’ai lu avec énormément d’attention votre article et que nous allons vraiment tout faire pour lui donner la motivation nécessaire. Néanmoins durant les vacances de Toussaint une grande partie sera consacrée au rattrapage du retard pris dans l’étude de certaines leçons.
En tout cas merci pour cet article
Bonjour , je suis lycéenne , et je n’en peux plus du lycée…
ce n’est pas complet comme édit , mais je ne peux pas…c’est tellement..nul , à côté je me sens pas bien quand j’y suis alors que je n’ai pas de « raison » concrète (même si y’a toujours une logique même éloignée dérrière un problème..) j’ai 17 ans , et sa me saoule… pourtant je m’intéresse aux cours quand j’y suis , et j’ai des potes
…je peux plus.c’est « nul » « nul » , c’est tout…je peux plus…
je ne vois pas.
Bises. Je crois que c’est un refus , un refus total de..bah..
de..
je veux pas de ça. Cette vie…me dégoute.
je ne veux pas de …ça.
à l’aide , et pitié pas le coup du psy , c’était déja le cas , et ils peuvent rien , ils m’ont dt , si je peux pas je peux pas. Sauf que volà. « Qui a décdé qu’il ne voulait pas , ne voulait pas » , et je connais les rasons , sauf que je veux pas bouger de ma position , tout me dégoute.
Je ne veux pas d’avenir , surtout quand je le voit , il est dégueu$et je ne veux pas vivre quelque chose qui ne me plait pas , je suis pas d’une mentalité du « vite !!vivons à tout prix!! » non.
help.
Oui mais c’est comme ça, moi non plus je n’ai plus envie d’aller au boulot (je le déteste) mon mari pareil, mais nous n’avons pas le choix dans la vie, on n’a pas envie de se retrouver à la rue avec nos enfants, sinon on deviendrait des loques et on a encore la fierté de dire que c’est pas la société qui nous nourrit où nous aide d’une manière ou d’une autre.
Comme on dit vulgairement, faut se sortir les doigts du c** et y aller. De toute manière vu comme ça tourne, ça risque de bientôt péter partout c’est malheureux, mais malgré tout il faut la volonté de s’accrocher à ce qu’on a et à nos espoirs.
excusez moi , je ne me suis pas relue , dans la volée j’ai publiée , et je viens de m’apercevoir des coquilles que j’ai écrites.
désolée
En fait ce monde me dégoute , et je crois (pour les parents ) qu’une grande raison que vous ne connaissez pas toujours , c’est qu’il n’y a plus d’appétit quand on voit tout ça , autour , on ‘a plus envie. Et sa se ressent dans le boulot , bien oui , pourquoi construire , quand on ne veut plus construire?
Je ne peux pas accepter. Je ne veux accepter.Ce monde.
Je veux .pas. tout les cas ne sont pas les même mais je ne pense pas que mon cas soit un cas isolé.
Bien à vous.
je crois que tu es dans un passage difficile – 17ans c’est aussi l’age de tout les refus – si tu veux t’arreter tu peux, tu reprendras tes études plus tard car tu as l’air d’etre douée- tu as de la chance – bcp ne sont pas comme toi, c’est pour cette raison qu’on est venus sur ce site –
Bonjour ,
Mon fils qui a 11 ans actuellement m’a dit a 5 ans, je ne veux pas grandir, c’est trop dur la vie de grand… est ce pour cela qu’il est toujours en dehors du monde scolaire, a fuir la realite et a ne pas se motiver. Oui etre adulte demande des efforts constants , oui jouer est beaucoup plus simple, oui le confort de la vie insouciante est genial, mais le reveil ne sera que plus douloureux par la suite ! je le pousse , le supporte , et parfois ai envie qu’il se ramasse pour qu’il comprenne que je ne peux pas etre une bequiile constante mais si j’avais un voeux a realiser ce serait qu’il prenne enfin conscience qu’il se sacage lui meme et la vie sera d’autant plus dur pour lui s’il ne se crée pas.
louarif
Merci pour cette analyse de la motivation. J’ai aussi écouté la vidéo qui est aussi riche en conseils.
Mon fils a aujourd’hui 15 ans et il est en 3ème au collège.
Il a d’abord effectué ses études primaires en Tunisie (qui comprennent la 6ème), où il vivait avec son père. A l’âge 12 ans, il est venu en France. Je l’ai inscrit au collège en 6ème, le principal ayant insisté pour qu’il refasse cette année là en France. Je précise que mon fils a été scolarisé dans les système scolaire tunisien où 2 langues sont enseignées. Très peu suivi en Tunisie, j’ai essayé de reprendre en main sa scolarité dès la 6ème. Mais ce fut très difficile parce qu’il ne travaille qu’en ma compagnie et avec peu d’attention. J’étais moi même dans une situation financière et professionnelle précaire. J’ai dû à près de 50 ans me remettre dans les études pour passer les concours d’enseignement et c’était très difficile de concilier travail, révisions et suivi de scolarité. Je suis tout de même parvenue à lui faire une bonne 6ème malgré le scepticisme de ses enseignants en début d’année.
Les années suivantes se sont compliquées en raison de ma précarité et de sa période d’adolescence (ne voulait plus travailler avec moi).
Cette année le 1er trimestre a été moyen (11,5 de moyenne). Le deuxièmpe trimestre est décevant avec une baisse des notes dans presque toutes les matières. Je précise qu’il a des notes très irrégulières et en maths, il peut passer d’un 16 à un 6 ou 7 parce qu’il n’a pas travaillé. Presque tous les professeurs soulignent son manque de travail et de méthodologie. Que faire? Puis-je encore rattraper ses lacunes? Merci de me lire et de m’aider
Bonjour,
Je viens de tomber par hasard sur ce site, car ma fille de 11 ans est en sixième mais n’est pas motivée pour les devoirs. Elle n’a pas de mauvais résultats, sa seule difficulté serait les maths, et encore, je pense qu’elle a besoin d’un petit peu de maturité. A priori, c’est une enfant sans problème particulier, a une bonne moyenne générale (15 au premier trimestre), mais pour les devoirs, ce sont de véritables crises de nerfs et de larmes pour apprendre les leçons. J’ai tout essayé, le dialogue, la patience, le laisser-faire toute seule, la colère (car nous aussi parents, ça nous arrive de craquer). Je lui explique que si elle a de bonnes notes, c’est parce qu’elle connait ses leçons, mais rien n’y fait, c’est comme si le soir, elle se défoulait de sa journée, ce que je comprends aussi. On n’a pas toujours envie de rebosser le soir après notre journée de boulot. Elle a déjà des idées pour l’avenir, est attirée par l’architecture, aime lire, dessiner, je ne peux pas dire que ce soit la gamine impossible, et pourtant, ces crises me font un peu peur, car elles sont redoutables parfois. Elle hurle, se roule par terre, m’insulte, bref, ce comportement me fait poser pas mal de questions, car je me demande, en fin de compte, si elle ne « joue » un personnage à l’école où tout le monde l’apprécie, où elle suit normalement, et retrouve le naturel à la maison « j’en ai marre, j’aime pas travailler, ça ne sert à rien etc »…. Discuter avec elle dans ces moments là est impossible. Votre méthode semble bonne, mais je n’y arrive pas dans le cas de ma fille… Peut être le problème vient il de moi, car avec son père, ça se passe beaucoup mieux… Mais je vais essayer de suivre vos conseils, j’en ai déjà essayé quelques uns, mais, dur dur… Merci des conseils que vous pourriez m’apporter.
Pour répondre à Loucif, je pense que votre fils a peut être eu du mal à s’adapter à sa nouvelle vie en France. Peut être était ce une déchirure pour lui de quitter la Tunisie, où la vie est différente, le climat, les gens, la culture… Avez vous déjà discuté avec lui de cette coupure, qu’en pense-t-il, et comment a-t-il réagi dans son nouvel environnement ? Il a peut être tout simplement besoin d’une écoute pour qu’il se sente compris et en confiance…. Quelquefois, il ne suffit pas de grand chose pour avoir un déclic… Et 11,5 de moyenne, c’est déjà bien, il a la moyenne, et en troisième, en connaissant son parcours, ce n’est pas si mal… je comprends que vous soyez inquiète, il lui faut sans doute une méthode adaptée qu’il pourra trouver auprès d’une personne en qui il a confiance… Est ce qu’il voit toujours son père ? Pour vous aider, il manque des éléments, pourquoi a-t-il quitté la Tunisie, est ce que son père est présent etc…. Bon courage en tout cas, en espérant qu’Alexandre Delivré vous donnera de bons conseils…
Bonjour à tous et toutes.
Mon fils de 15 ans m’inquiète énormément, depuis 2 ans je suis en lutte pour le soutenir, le motiver mais rien n’y fait. Il n’a plus aucune motivation, ne trouve aucun intérêt dans l’école et surtout, ne respect plus les règles à l’école. J’ai beau lui expliquer que l’école est un moyen de faire des choix pour son avenir, que tout est possible avec un peu de motivation, mais rien n’y fait. Son discours est que c’est trop tard, ll ne peut plus récupérer son retard et surtout son comportement. J’ai tout fait ou presque, le psy, un bilan psy, discussion, mise en place d’un soutien…. Je suis désespère car je le sens tellement perdu et malheureux. Il n’a aucune envie sauf être avec ses camarades, les jeux video lorsqu’il est chez son père, et le sport! Tout cela c bien beau mais en attendant, à l’école ( il est en 3eme) moyenne générale de 6, ne prends plus les cours, ne suis plus les cours, préfère faire le clown et réponds aux profs. Que faire?
Bonjour,
mon fils n’a jamais été courageux pour faire ses devoirs à la maison. Mais là, il m’inquiète énormément. Sa 2ème seconde, c’est bien passé (dans un lycée privé : soutenu, encadré… comme au collège !!!). Cette année, il est en 1ère et ne fait quasiment rien à la maison, ses notes sont catastrophiques (9 de moyenne générale). Il a des capacités mais ne trouve pas la motivation pour travailler.
Quand je lui demande ce qu’il souhaiterait pour améliorer son problème, il répond qu’il ne sait pas.
Je ne le comprends pas : il n’est pas motivé pour travailler scolairement et voudrait être kinésithérapeute. Nous avons beau lui expliquer qu’il doit n’a pas le choix pour faire cette profession.
Cette situation créée des tensions à la maison. Nous avons essayé pas mal de choses : l’encourager, le disputer, lui supprimer l’ordinateur pendant le temps scolaire, supprimer le sport : RIEN n’y fait !
Que faire ?
Depuis tout petit, mon fils a des capacités mais n’aime pas le système scolaire.
Il n’arrive pas à se motiver pour faire son travail scolaire. Il a redoublé sa seconde (2ème seconde dans un lycée privée : encadré, soutenu… comme au collège !), il est en 1ère S et ne fait quasiment rien (sa moyenne générale est de 9).
Je ne comprends pas car il souhaiterait être kinésithérapeute.
Nous avons essayé de l’encourager, de le disputer, de lui supprimer l’ordinateur pendant les périodes scolaires, lui supprimer son sport préféré. RIEN n’y fait !
Je m’inquiète beaucoup.
Que faire ?
Bonjour
J’élève seule mes 3 enfants depuis longtemps, une fille de 22 ans et 2 garçons de 18 et 16. L’aînée est brillante et n’a jamais eu de problèmes scolaires
Par contre, les 2 garçons n’ont aucune motivation au lycée ( redoublement de la seconde pour les deux) et ne travaillent pas . Ils ne comprennent pas pourquoi ils étudieraient des matières qui ne les intéressent pas …
J’ai beau leur expliquer les enjeux, les encourager, les secouer, les punir…rien. tout fini dans les cris, les pleurs, les portes qui claquent etc…ils ne sortent pas de leur chambre et sont toujours soit sur les jeux en réseau soit chez les copains( surtout celui de 18 ans)
Je suis découragée et ne sait plus comment m’y prendre
J’en suis très angoissée et n’arrive plus à avoir une communication avec eux
L’aîné ne veut pas aller voir un médiateur ni un psy, il se fiche d etout
Je n’entend que ‘ ne t’inquiète pas mam' » ou » » est cec que tu veux bien me lacher? »
Que faire, je
suis inquiète pour eux
merci
bonjour je suis un élève de seconde et j’ai un peu de mal a travailler en autonomie mes parents sont divorcés et j’ai un certain nombre de choses qui me trottent dans la tête…exemple les filles je suis un passionné de jeux vidéo.
je n’arrive pas a travailler en autonomie car mon temps de travail et mon temps de jeux ne sont pas proportionnel j’aimerais recevoir quelques conseils je viens de lire ce blog et le trouve pertinent et intéressant je n’ai pas vraiment eu de mal à le comprendre merci par ailleurs. j’aimerais aussi savoir si cette méthode a marcher. Merci d’avance
Parent
Bonjour Mr Alexandre Delivré
Merci pour votre intervention. Motivé nos enfants dans leur étude est un lourd travail et nos préoccupations majors. Les enfants à nos jours, ils ont plusieurs orientations ou bien des intérêts divers, et surtout le célèbre étrangé qui a envahissé notre monde » l’internet « . Pour essayer de les motiver, et travailler leur autonome dans l’apprentissage, il faut le prendre en considération. bien sur, il faut les punir et aussi les encourager.
Pour mon cas, j’ai un enfant de 10 ans, il est en 5ème. Ce que j’ai constaté chez lui, il est motivé ou il aime révisé ses cours que lorsque son enseignant l’a encouragé; c’est-à-dire, que le rôle de l’enseignant est prédominent dans son apprentissage. Alors, pour mon enfant , en 3ème il était moyen, par contre en 4ème c’est le pire. Pourquoi? l’enseignant l’a mis en quarantaine parce qu’il a prononcé son nom avec ses camarades dehors en hurlant. elle l’a puni ainsi que ses camarades (les mettre au fond, ne pas les adresser la parole plus et les ignorer…). Depuis ce temps, il n’a pas envie de réviser ce module, malgré les efforts que je fais avec lui, et essayer de corriger ses erreurs et surmonter ses lacunes. Chaque fois je vois son niveau dégrade d’un pas en arrière. J’ai essayé tout, et surtout sa confiance en soi, et de le dire rien ni impossible et que tu peux t’améliorer et que tu apprends pour toi pas pour les autres, et que tes camardes de classe sont comme toi, s’ils arrivent à apprendre tu le peux aussi, même si tu n’as pas eu une bonne note cette fois, avec tes efforts tu arriveras, etc. Mais vraiment c’est difficile, surtout, il ne dit rien sur ce qui se passe en classe en ce qui le concerne, même si je le demande. ce que j’ai conclu de mon expérience avec mes enfants, même si l’enfant a tous les moyens pour apprendre et progresser le coté affectif ; je désigne ici la relation enseignant/élève; qui domine la motivation de l’apprentissage de l’apprenant. Dans tout ça, il faut que l’enseignant soit théoriquement informer dans le domaine linguistique et psycholinguistique et surtout sociable dans sa relation avec l’élève et par exemple ne pas prendre tout comportement innocent comme un manque de respect. Considéré que tout enfant est capable d’apprendre il faut simplement le donner l’occasion de le prouver.
Bonjour,
J’ai lu avec attention tous ces témoignages. Moi même, maman d’un ado de 17 ans, en Terminale S (qu’il redouble puisqu’en avance scolairement). Ses notes sont très faibles, fragile dans toutes les matières…. il est démotivé….. Son « refuge » c’est l’ordinateur et ses ami(e)s virtuels…. c’est un enfant très introverti et je ne l’entends rire qu’en étant sur le pc…… dois je lui supprimer ?
Je pourrais en dire plus sur son parcours de vie…. il y a eu le divorce il y a 8 ans…, son grand frère qui est brillant et très entouré (pas de communication entre eux)…
bonjour, je suis Raïssa
j’ai un garçon et je viens de lire votre article et je voudrais vous dire merci pour tous ses conseils qui vont certainement beaucoup m’aider. Mon fils rentre en 6ème et se qui me fait peur c’est l’environnement des lycées avec tous ses inconnus. Encore une fois merci
Merci pour votre commentaire Raïssa, et courage à vous et à votre fils !
Bonjour Alexandre,
J’ai lu avec grand intérêt vos conseils ainsi que tout les témoignages et je me sent un peu moins seule et pour ça un grand merci.
Je me pose cependant 2 questions : vous vous faites rare sur ce site et vous ne répondez pas a tout les intervenants
le temps vous manque ou est ce un manque d’intérêt ?
Ma 2eme question s’ adresse aux parents qui on témoignés ci dessus et surtout aux plus anciens témoignages.
Que sont devenus vos ados?
Pouvez vous nous aider avec votre expérience?
Ma fille de 15 ans va mal et je ne sais plus quoi faire pour l’aider je suis larguer.
Son niveau scolaire est en baisse depuis la séparation d’avec son père. Mais elle l’a toujours maintenu au dessus de la moyenne, le plus gros problème actuellement c’est qu’elle ne veux pas se lever le matin elle n’a quasiment pas été a l’école depuis début janvier, je lui ai expliqué que nous allions avoir des problèmes avec le collège, voir même avec la justice à force mais elle s’ en fiche. Je lui ai aussi expliqué qu’elle se pénalise par son absentéisme et qu’elle sabote elle même son avenir mais rien n’y fait.
j’ai tout essayé : la discussion, les récompenses, les menaces, les punitions mais tout reste sans résultats. Elle dors le jour et vie la nuit sur internet. et elle ne se lève pas le matin pour l’école. Je lui ai pris son portable il y a quelques jours et elle m’a insulté. Je n’arrive pas a digérer cette insulte. Nous dialoguons beaucoup, elle me fait beaucoup de reproches, elle refuse de voir un psy, elle refuse de voir un médecin pour son problème d’endormissement. Elle a la sensation d’avoir tout rater et que son avenir est fichu! J’ai beau la rassurer et lui montrer que je l’aime plus que tout, rien n’y fait.
Je suis séparée de son papa depuis 3 ans et le divorce s’éternise, je ne peux pas reconstruire quoi que ce soit sans la prononciation de ce divorce, de plus son papa est en conflit permanent avec nous, il la rejette et c’est difficile a vivre pour elle. J’ai aussi un fils aîné de 19 ans qui nous rejette toutes les 2 depuis 3 ans. Je n’ai pas de famille sur qui compter je me sens seule, abattue, et désarmée. Je sais pas comment je peux lui venir en aide , je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas vers qui me tourner je m’enfonce avec elle.
Aidez moi je vous en supplie.
Bonjour
Merci pour l’article et les divers échanges à travers le blog.
Je suis venue lire ces pages pour trouver des idées. Mon fils de 12 bientôt 13, est entré en 4ème. Il a des difficultés scolaires. Et il a l’impression que son travail (souvent insuffisant de mon points de vue) ne porte pas ses fruits. il dit qu’il est nul en tout. Que même s’il travaille ça ne change pas ses résultats.
Il travaille par à-coups et se démotive très vite à chaque mauvaise note.
Il se laisse volontiers aider pour les devoirs. Mais j’arrive de moins en moins à l’aider à trouver sa motivation. Trop de mauvaises notes. Pourtant à la maison il est vif et semble comprendre vite les choses.
Des idées?
Merci
Moi j ai du mal a me concentré en cours et j ai commencé a bien travailler et ma moyenne commencé a baisser la arriver en5 eme ma moyenne est de 7.00 je pense plus au jeux qua autre chose alors dite moi que faire merci cordialement
Bonjour,
Je suis tombée sur un enregistrement d’une émissions, qui m’a ensuite orienté vers votre blog.
En grand désarroi, j’aurais espéré que vous portiez une attention à mon message.
Mon fils aîné de 15 ans est en fin d’année de 3ème. Plutôt bon élève jusqu’en début de 4è (globalement dans les 5-10 premiers de sa classe), et pour le goût de l’organisation et du travail bien fait, nous assistons à une chute libre depuis. 2 brevets blancs catastrophiques. Un désintérêt pour tout l’apprentissage de leçons, et une addiction aux jeux vidéos, je dirais plutôt une obsession puisque nous tentons depuis quelques années de lutter et maîtriser le temps de jeu (accès minutés et limités, pas en semaine, etc…). Son obsession s’exprime par des demandes permanentes pour jouer, pour acheter des « accessoires » de jeux, « armures » diverses et variées, des mensonges incessants, des achats détournés, etc…
D’une jalousie toujours exprimée envers son frère de 2 ans plus jeune que lui ( et pourtant plus grand en taille), nous avons fini par nous faire aider par un psy, mais sans résultats. Avec deux parents de plus en plus captivés et mobilisés par leur travail, un père qui voyage beaucoup, et moi qui tente d’être sur tous les fronts, et du coup qui suis en conflit permanent avec lui. Le dégoût de l’effort est effectivement ce qui le caractérise maintenant.
Très doué pour tous les sports depuis très jeune, heureusement, il en pratique encore, mais sans véritable passion et le fait qu’il n’y excelle pas semble le miner.
De votre intervention et de vos différents écrits, je n’ai retenu finalement qu’une immense culpabilité . En bref:
– le contexte: nous l’avons dès que possible installé dans sa chambre au calme pour travailler, grand bureau mitoyen de son lit. Je suis toujours extrêmement occupée dans la maison, sollicitée par mon entourage, etc… et donc loin de cette chambre. Mes allers-retours ponctuels m’ont toujours demandé beaucoup d’énergie et finalement l’attention que j’ai porté à son travail a certainement été superficielle. Tant que les notes étaient satisfaisantes, pas d’inquiétude, mais ce n’est plus le cas.
– les encouragements: je suis dans une telle situation de conflit avec lui, que je ne peux accéder ou discuter avec lui, analyser ses difficultés, … le ton monte très vite. Je ne le comprend plus, je perd mon sang froid, le rabaisse, alors que je sais pertinemment que son obstination à faire mal n’a pour seul but que d’attirer notre attention. Les situations dans lesquelles je le trouve sur la bonne voie parce qu’enfin je trouve une raison de l’encourager, il semble qu’il provoque volontairement ensuite une situation inverse liée à un mensonge ou de mauvais résultats ou à des maladresses, etc…. Bref une situation de stress et contrariété pour toute la famille.
Sa mise en échec volontaire me peine, je ne sais comment l’aider.
Sa mise en échec et sa recherche de conflit détruit toute harmonie familiale, pousse son plus jeune frère à s’installer dans une attitude inverse parfois trop « zélée ».
Mon fils aîné semble s’exprimer avec ce psychiatre, qui lui, sans me donner de détail pour le moment, me dit de ne pas m’inquiéter et de tenir bon sur les jeux vidéos.
Je suis toutefois extrêmement inquiète, car je n’ai plus de dialogue possible avec lui, plus de confiance, que je suis au bord de l’épuisement physique et moral, que je culpabilise énormément de ce ressenti de manque d’attention que j’ai peut être eu à un moment donné, de ce sentiment de « désamour » de mon enfant que je n’aurais jamais pu imaginer auparavant et qui m’effraie terriblement, de mon incapacité à lui communiquer une joie de vivre et de bonheur à travers les réussites quelles que soient leur mesure, mon incapacité à le guider avec calme, à l’écouter, alors que mon métier est du management permanent et souvent de personnalités difficiles. Je vis réellement cet échec d’éducation, comme mon échec personnel éclaboussant tout espoir d’harmonie et de bonheur familial. Je ne vois pas vraiment pas d’issue et vos préconisations me pétrifient car m’ont figée , confortée dans le « cette situation, c’est ma responsabilité ».
J’ai beau lui expliquer l’intérêt de faire l’effort de travailler, de ne pas mentir, etc… J’ai beau tenter quand c’est possible de l’encourager, lui dire que nous l’aimons, mais que c’est maintenant à lui d’avoir le déclic de l’effort, car nous ne pouvons travailler à sa place… rien n’y fait.
Je ne sais si d’autres sont dans cette situation, elle n’est en tout cas même pas à souhaiter à son pire ennemi. C’est un lent et destructeur laminage familial. J’appréhendais cette période d’adolescence, mais n’imaginais pas à quel point elle me semblerait longue et insurmontable!
La résignation est ma seule alternative pour le moment.
Bonjour c’est avec un réel intérêt que j’ai lu votre témoignage! Je traverse également un » moment » difficile avec mon fils ado, mais je garde à l’esprit que ce passage n’est qu’un passage et qu’il ne doit pas prendre le dessus sur tout le reste! Ces conflits font du mal à tout le monde, alors sans abandonner je fais des breaks en me rappelant que nous ne sommes pas des supers héros, et que le principal c’est de communiquer, surtout ne pas partir se coucher sur une dispute, ce qui est valable pour les couples l’est aussi pour nos relations parents ados! Je fais attention à garder à l’esprit que bien des scientifiques, des écrivains, des artistes et même des chefs d’entreprise ont été des cancres ou bien des rebelles du système scolaire! !! Ce qui me ferait réellement peur serait que mon fils se sente abandonné par sa famille! Alors c’est difficile mais chaque jour est un nouvel espoir de réussite! Alors je vous invite à faire une petite pause et essayez de partager autre chose avec vos ados que l’angoisse d’un énième conflit. .. et surtout de vous rappeler du merveilleux être qu’il est depuis toujours. ..c’est juste un passage vers l’étranger en devenir pour vous mais surtout pour lui! J’ai choisi de laisser parler mon coeur et moins mes angoisses de mère!!! Je vous souhaite beaucoup de courage et de force mais surtout beaucoup d’amour! !! Avec pourquoi pas une petite journée. …d’école buissonnière. …dans cette longue traversée dans l’enseignement! !!!
je suis une mamy qui s’inquiete pour sa petite fille de 9 ans elle est de decembre donc a gagné presque une année mais elle n’est pas assez mure sa mere avait déja demande le redoublement mais maintenant l’éducation ne fait plus redoubler donc les enfants n’ont plus le niveau et quand ils passent en 6ème ils sont perdus
elle va rentrée en cm2 mais a des mauvaises notes partout sauf en histoire
sa maman ne sait plus quoi faire et est prête à quitter son travail à mi-temps on a essayé de dialoguer, de punir rien n’y fait par contre elle est mature pour des choses qui ne devraient pas être pour elle
en tant que mamy je me sens aussi dépassée le mercredi après-moi c’est moi
qui s’occupe des ses devoirs et il est arrivé que devant moi la leçon soit bien recitée et qu’à l’école elle est une mauvaise note je n’y comprends rien
bonjour. je me nomme Claris BENIE et je suis Ivoirienne. je viens de lire vos conseils car je suis une mère célibataire qui élève seul son fils de 6 ans et qui cherche la réussite scolaire de son enfant.
mon fils est très difficile à convaincre et je vous assure que je suis passée par tous les moyens mais casiment impossible. je suis passée très souvents par tout ce que vous avez énumeré comme solution mais il reste indiférent à tout; meme à la chicotte que j’emploi très rarement. quand il refuse d’étudier, rien à faire. il fait ce qu’il veut et quand il veut. il ne m’écoute pas et c’est surtout ses études qui m’inquiète. aidez moi à l’amener à aimer les études
Bonjour,
Intéressant de constater qu’un bon article est toujours d’actualité autant d’années après son écriture!
Mon fils aura 15 ans en juin. Il ne va plus à l’école (3ème) depuis peu.
Il y avait déjà eu une alerte très sérieuse lorsqu’il était en CM2, et surtout à la dernière rentrée puisqu’il a arrêté l’école pendant 2 mois, il allait alors très très mal.
Grâce à son psy, entre autres, il a doucement repris confiance et goût en la vie et retournait en cours avec un emploi du temps aménagé.
Maintenant, enfin, il a des projets, il voulait s’engager dans l’armée mais finalement il a une vraie envie de voyager, de se découvrir lui-même en découvrant le monde. Il imagine une formation de serveur, ce qui est parfait pour travailler partout! Pour lui ce n’est éventuellement qu’une étape, il se dit que, riche d’expériences diverses, il saura peut-être enfin vers quoi se tourner pour des études plus « poussées »…
En attendant, nous nous réjouissons de voir notre enfant (nous avons aussi 2 filles, 17 et 13 ans, scolarisées « normalement ») se ré-ouvrir à la vie.
Si ces derniers temps il allait mieux, à chaque retour de l’école il « replongeait ». C’est pourquoi, avec sa mère, on a dit « ok, il souffre trop dans ce système scolaire, n’insistons plus dans cette voie ». Par contre, il a fait son stage d’entreprise (stage de 3ème) à la station épuration de la ville. Il rentrait enchanté, en pleine forme. Nous avons eu des retours incroyables, comme quoi il était doué, intéressant et intéressé…
MAIS… Il n’a pas 16 ans, il lui faut une « couverture » jusqu’à la rentrée prochaine. Et comment l’occuper intelligemment jusque-là? Comme il n’aura pas le brevet des collèges, quelles formations seront encore possibles pour lui?
Si vous avez quelques pistes de réflexion… merci d’avance.
Christophe
Bonsoir, ma fille à 11 ans elle est en 6ème mais elle n a pas du tout l envie de travailler , les devoirs elle les fait car je suis derrière elle, les leçons elle n a pas envie de les apprendre, elle bavarde en classe. Lorsqu’on lui dit quelle travaille pour son avenir, elle nous répond quelle le sait mais ne fait pas plus d efforts pour autant. Je ne sais plus quoi faire j ai peur pour son avenir .
Ca fait du bien de ne pas se sentir seule, mais c est difficile de vivre ces situations
Bonjour à tous,
première fois que je tombe sur ce site. Très intéressant et instructif.
Je viens de lire également les différents commentaires laissés et deux choses m’ont frappé. Premièrement il semble que la majorité des contributions soient apportées par des femmes. Deuxièmement, le mot « peur » revient de façon très fréquente.
Je ne veux pas tirer de conclusions hâtives de ces deux constats dressés très rapidement, cependant, je pense également que ces deux éléments peuvent être signifiants.
Nombre de commentaires laissent transparaître ou évoquent directement des situation de séparations conjugales, et dans ces commentaires je ne vois pas la place qu’occupent les pères. N’en occupent-ils aucune? non car, ne pas se positionner, est un positionnement en soi. Le couple est un espace de négociation selon moi, que celui-ci soit séparé ou non, car même séparé, il demeure le couple parental. La négociation induit une nécessaire ouverture sur le monde de l’autre. Quand je parle de monde, je parle de ses besoins (quels sont-ils?) de ses envies (quelles sont-elles?) de ces représentations, de ses mythes, de sa culture, de sa famille etc. Et pour revenir aux enfants, cela m’évoque naturellement la question de la transmission de cette culture, de ces mythes etc. par leurs parents. Les premiers apprentissages sont ceux-là pour un enfant. Bien avant d’entrer à l’école, et durant toute son enfance et son adolescence. Ainsi, si les parents n’ont pu ouvrir cet espace de négociation entre eux, comment peuvent-ils transmettre quelque chose de leur histoire (familiale, de couple) à leur enfant? Et sans cette première transmission, comment s’intéresser aux suivantes (scolaires notamment) et comment trouver du sens à ce qui nous entoure? La question du sens… essentielle.
Ainsi, il est illusoire selon moi de vouloir régler les problèmes de nos enfants, en nous centrant sur le problème de votre enfant. ce soit-disant problème est en fait le symptôme d’un autre mal, plus profond. Il serait plus pertinent selon moi que chaque parent se centre sur non pas ses problèmes non plus, mais sur la relation en jeu dans le couple parental, et de permettre à cet espace de négociation de s’ouvrir réellement.
Je dis réellement car nous pensons le faire, mais en réalité nous le faisons pas vraiment car que savons-nous, nous-mêmes, de ce qui nous a été transmis de façon évidente mais aussi souterraine par nos familles? (Culture, éducation, peurs etc.);
Nous ne le savons pas vraiment car nos sociétés modernes sont atomisées, l’individu primant sur le collectif, le groupe, la famille, la société. Cela a un certain attrait, mais cela laisse aussi l’individu face à lui-même, sans pouvoir trouver de ressources dans le groupe pour soigner, prendre en charge, partager, fêter. Et cela nous met face au vide intersidéral de nos existences fragmentées et cloisonnées…
D’où ce sentiment de peur évoqué si fréquemment.
Aussi, je donnerai humblement un conseil.
Reliez vos enfants à vos ancêtres, à leur lignée, à leur groupe familial.
Vous verrez, cela les intéressera au plus haut point et leur donnera le goût d’apprendre.
portez-vous bien.
Che
Bonjour,
Je suis une adolescente au lycée, 1ère L, et peut-être que cela pourrait paraître étrange, mais j’ai voulu chercher une solution pour mon ami, qui est en grand danger. Il risque de rater sa scolarité et de ne pas passer en Terminale… Il a beaucoup de capacités mais il ne les exploitent pas… J’essaie beaucoup de choses pour l’aider, dont certaine qui sont citées ici, mais j’ai pris des notes et j’en testerais d’autres que je ne connaissais pas.
Merci pour ce blog, il m’a beaucoup servi, et j’espère que vos conseils marcheront !
Cordialement.
bonjour alexandre,
très content de vos conseils.je suis un togolais et père de 03 enfants dont 02 filles et un garçon.pour les filles je n’ai aucun souci,car les études font parties de leur moments de plaisirs;elles sont toujours accrochées à leurs livres ou tout autres choses instructifs volontairement.Par contre le garçon,que ce soit à l’école comme à la maison se livre aux jeux.
Bonsoir, je suis Maman de deux enfants qui ont 9 ans donc qui est en cm1 et l autre de 12 ans qui est en 5eme et c est vrai que le soir les profs donnent énormément de devoirs que nous parents n avons pas forcément envie car fatigué de notre boulot c est dur. Alors j ai lu votre article et je le trouve top je vais essayer de les motiver dans ce sens mais c est vrai qu apres 8h de cours à l école ils rentrent et aimeraient passer à autre chose